Le jardin-terasse du château

Le Roi remarqua qu'Inei avait failli le tutoyer, il n'en dit rien pour l'instant même si il aurait aimé que la jeune elfe le tutoie. Il lui sourit tendrement.

"Je comprends ce que tu veux dire, Inei. C'est vrai que Elenwë voir son père avec une autre femme dans ses bras, et surtout que cette femme a le même âge qu'elle, ça doit être difficile. Mais Elenwë est douce, elle a toute les qualités pour plaire. Elle même est amoureuse d'un homme et j'aurais pu être jaloux, me montrait intolérant ou arrogant avec ce dernier. Mais non, je suis montré juste et loyal. ET j'espère qu'il en sera de même pour elle envers toi."

Nombre de messages : 118 Age : 35 Date d'inscription : 12/07/2006

- Je l'espère aussi Richard. Je le souhaite vraiement et je pense aussi qu'elle n'a pas le fond méchant, elle n'en a pas du tout l'air en tout cas. Quand elle rentrera, je tenterai d'aller lui parler. Mais il se peut qu'elle veuille vous parler vous, selon ce qu'elle a fait de sa journée, non ? Elle voudra peut-être vous faire part de certaines choses...A moins qu'elle ne soit fâchée avec vous du fait que je sois là ?

Inei avait parlé un peu timidement.

"Si elle est fâchée uniquement pour ça alors que je lui ai tout donnée, même sacrifiée ma vie pour elle, alors, elle m'entendra. Le bon Roi Richard aime sa fille mais si elle croit que je dois rester le reste de ma vie sans avoir une autre femme que je pourrais aimer d'amour. Ce sera elle qui m'entendra ce que j'ai à lui dire."

Le Roi s'était exprimé avec colère sans se rendre compte.

"Oh Inei, pardonnez-moi. Je n'aurais dû m'énerver, s'excusa t-il, le visage empourpré. Si ma fille était fâchée contre moi, je serais triste, vraiment triste."

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- Sire, j'irai lui parler, et je ferai en sorte que tout s'arrange. Elle n'est pas habitué à voir son père avec quelqu'un, avec une femme, je pense que tout vient de là, mais ne vous inquiétez pas, je pense que cela va s'arranger quand j'aurai fait sa connaissance, quand elle saura que je ne suis pas là pour lui piquer son père mais pour l'aimer avec elle.

Inei s'était exprimée timidement comme à son habitude. Elle devait même être écarlate car indirectement, dans sa phrase, elle avait dit au Roi qu'elle l'aimait.

Le Roi dans ses bras serra Inei si fort qu'elle et lui n'en faisaient qu'un être uni par l'amour.

"Inei, tu es une femme merveilleuse. Vraiment, je t'aime, je t'adore. J'aimerais passer la nuit entière avec toi, que tu sois dans mes bras, que ma tête soit nichée entre tes deux seins, que mes oreilles n'entendent que le son de ta respiration et de la vibration de ton coeur, le seul trésor qui rend fou amoureux de toi."

Il l'embrassa encore une fois, l'enlaça en caressant ses jolis cheveux. Le Roi maintenant était sûr, Inei était amoureuse de lui, malgré son âge.

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Inei resta comme cela dans les bras du Roi ! Elle y était s bien ! Si contente ! Cela était si agréable ! Elle releva la tête qu'elle avait posée sur le torse du Roi puis le regarda dans les yeux, souriante.

- Richard, merci encore pour tout ! Je suis contente d'être là, avec vous ! Mais si cela ne vous dérange pas, je vais aller faire un petit tour en volant ! J'ai besoin de bouger un peu !

(hj : je fais ça afin de libérer ton perso pour qu'il aille dans les couloirs voir Andrew mais si tu préfères que je fasse arriver Elenwë au château afin qu'elle voie Andrew en premier, dis-le moi !)

Richard regarda sa bien-aimée puis lui répondit :

"Je suis d'accord, ma petite fée. Allez vous promener un peu aux alentours de la ville mais ne vous perdez pas et soyez prudente."

Le Roi avait dit cela parce qu'il s'inquiètait pour elle, pas pour la froisser ou l'embêter.

"Quand vous reviendrez, je vous inviterai à un dîné spécial Richard."

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- Merci Richard, c'est gentil à vous ! Je vous dis à bientôt alors !

Elle lui sourit timidement puis s'approcha de lui, écarlate et l'embrassa tendrement sur la joue puis se retira rapidement gênée. Elle vit que le Roi le prenait bien, qu'il souriait et cela la rassura. Elle se leva alors, remercia une nouvelle fois le Roi pour tout et se dirigea vers la sortie du château pour aller voler un peu.

Richard regarda sa bien aiméé s'en aller et se retrouva étrangement seul pendant un moment avant qu'un valet vienne frapper à sa porte et entra dans le jardin-terrasse.

"Oui ! fit le Roi
+ Votre Majesté, il y a un certain jeune homme qui désire vous voir.
- Qui est-ce, ce jeune homme ?
- Un mi elfe mi homme. Vous voulez que je le jette dehors ?
- Non, je vais aller le voir. Où est-il ?
- Dans le coulooir.
- Merci Alfred."

Puis il quitta le jardin et se retrouva dans le couloir.

Aziza et Thierry s'étaient donc dirigés vers la terrrasse du château afin d'y manger tranquillement. Thierry aimait bien cet endroit, c'est la première fois qu'il s'y retrouverait seul avec Aziza et ce serait certainement encore plus agréable. La table sur la terrasse était toujours en place. Thierry s'en approcha, écarta une chaise et y fit asseoir Aziza puis s'assit à son tour. Sur la table, à côté de la place habituelle du Roi, il y avait une cloche pour sonne les valets. Thierry ne s'était pas assis à la place du Roi mais à côté, il tendit donc la main vers la cloche pour la sonner. Quelques secondes plus tard, un valet était là.

[Le Valet, s'inclinant devant Thierry]
- Monsieur, Mademoiselle, dit-il en se tournant vers Aziza. Je suppose que vous désirez manger. Je vous fais servir quoi ?

Thierry approuva et proposa à Aziza de choisir en premier ce qu'elle voulait.

(hj : commande la même chose pour Thierry, tant pis si j'aime pas en vrai lol)

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Aziza regarda le valet et commanda :

"Nous voudrions, Thierry et moi, un rougail de saucisses, du riz, des brèdes et des grains. Avec une bouteille d'eau, deux sodas bien frais."

Le valet se retourna et quitta les lieux. Aziza posa sa main sur celle de Thierry puis lui sourit.

"Franchement, j'aime beaucoup le Roi Richard. Il est très généreux et très aimable. Elenwë et toi avez de la channce d'avoir un père aussi compréhensif que lui. Moi, ma mère, c'est à peine si elle est compréhensive. Et mon père, n'en parlons pas. Je ne l'ai jamais connu. Puis, je suis heureuse de vivre dans ce magnifique château, de faire ta connaissance. J'espère qu'Elenwë ne piquera pas une crise si je suis amoureuse de son petit frère. Car, il paraît, d'après ce que j'ai entendu dans les couloirs, qu'Elenwë est jalouse de la nouvelle maîtresse du Roi. Comment elle s'appelle encore cette charmante jeune femme ?"

- Inei dit Thierry. Ha bon ? Elenwë serait jalouse d'Inei ? Elle est tellement adorable Inei ? J'en reviens pas qu'Elenwë puisse en être jalouse, mais d'un côté, je la comprends car depuis toute petite, elle n'a jamais vu son père adoptif qui est tout pour elle, avec une femme et je comprends donc que ça peut être choquant pour elle. Mais je pense qu'Elenwë va finir par apprécier Inei. Je l'espère aussi.

Thierry s'était exprimé sans aucune timidité, bien qu'Aziza eut la main sur la sienne. Il lui sourit même après avoir fini de parler. Puis le valet arriva avec leurs plats.

(hj : c'est quoi les brèdes ?)

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Aziza avait remarqué que son ami Thierry s'était exprimé avec moins de timidité, ce qui la rayonnait de plaisir. Cependant, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi Elenwë était jalouse d'Inei.

"Je ne connais pas trop Inei ; je n'ai jamais eu l'occasion de lui parler ou de lui dire bonjour. Mais je pense que c'est une personne qui doit être agréable et aimable. Si le Roi est tombée amoureux, c'est qu'il y a une bonne raison que tout ceci soit vrai. Et j'espère que pour ta soeur adorée, tout cela s'arrangera."

Le valet déposa le plat sur la table, il y avait les brèdes, le roougail de saucisses, du riz et des grains ainsi qu'une bouteille d'eau et deux sodas.

"Hum ! tout cela a l'air appétissant !"

(HJ : Les brèdes sont des sortes de feuilles qu'on fait bouillir ou on les fait fricasser aussi et c'est bon !)

- Oui, en effet, ça a l'air bon.

Thierry sourit à celle qui était devenue sa petite amie puis baissa les yeux vers son assiette, huma le parfum qui s'en dégageait et commença à manger. Puis une fois la bouche vide, il dit :

- J'espère aussi que tout cela va s'arranger car nous n'avons pas besoin de nous déchirer entre nous. Mais Elenwë adore son père et ça doit donc lui faire bizarre de devoir désormais le partager. Mais je pense qu'elle s'y fera. Nous verrons bien !

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"Qui vivra verra," conclut Aziza avec un large sourire.

Puis, elle contempla Thierry qui mangeait déjà et qui lui avait adressé la parole la bouche pleine. C'était son vrai premier repas en amoureux et elle voulait que ce petit moment dure le plus longtemps possible.

"Alors, cela te plaît-il ce que tu manges, mon petit Thierry ? J'espère que ce n'est trop épicé, le repas."

(hj : relis ce que j'ai dit lol Wink

[quote="Thierry Wilson"]Puis une fois la bouche vide, il dit : [/i])

- J'avoue ne pas être encore très habitué au mets épicé, mais j'aime bien. J'ai quand même eu l'occasion de manger ce genre de plats depuis que je suis ici, ça change de ce à quoi j'avais l'habitude à l'orphelinat mais ça me plaît.

Thierry se rendit compte quand il arrêta de parler qu'il venait de reparler de l'orphelinat avec Aziza, ce qu'il faisait très rarement car il avait peur que la jeune fille se mette à mal le juger, ou à se moquer de lui ou encore à le prendre en pitié. Et Thierry ne voulait pas de cela, car il était quelqu'un comme les autres. Mais aujourd'hui, parler de cela, aussi bref que cela avait été, était sorti tout seul et si Aziza le souhaitait, il était prêt à lui en parler un peu plus encore.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza ne mangeait toujours pas. Ses yeux toujours fixés sur ceux de Thierry, elle était hypnotisée par ce regard dont la tendresse et la bonté se lisaient. Elle lui fit un sourire et insista pour qu'il continue à raconter son histoire ; elle l'écouterait parler jusqu'à l'aurore, ci cela était possible.

"Je t'écoute, Thierry. Raconte-moi ta vie passée à l'orphelinat. Sois-en certain que je ne moquerai pas de toi. Il y a tellement de choses que j'aimerais savoir sur toi. Vivons l'instant présent avant qu'on se sépare pour la nuit. Carpe diem !"

Le regard intense, elle lui fit un sourire et un petit clin d'oeil. Plus elle le connaissait, plus elle devenait épanouie.

- Ho, tu sais, il n'y a pas grand chose à raconter en fait !

Thierry avait parlé d'une voix un peu monotone mais cependant heureux qu'Aziza s'intéresse tant à lui. C'était la première fois qu'à part Elenwë, on lui montrait autant de considération.

- Sans Elenwë, il faut savoir que je ne serai peut-être même pas là à te parler, mais probablement encore dans cet orphelinat om il y faisait bon vivre, mais je m'y ennuyais, personne ne jouait avec moi. On me trouvait trop timide. Ca a été pire après le départ d'Elenwë avec le Roi, elle m'a tant manqué, c'était la seule qui prêtait attention à moi, qui me protégeait. J'ai donc décidé de m'enfuir il y a quelques mois et maintenant, le Roi m'a aussi adopté et je l'en remercie grandement.

Thierry rougit un peu en évoquant celui qui était désormais devenu son père adoptif.

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"Et sans Elenwë et sans le Roi, nous nous serions jamais rencontrés. Je remercie les Esprits du bien. Car, sans toi, sans ta gentillesse et ta douceur, je me demande comme j'aurais pu supporter les autres hommes, ma mère et la vie monotone dans ce splendide château. Il y aurait le Roi, certes. Mais ce dernier a d'autres chats à fouetter que de venir bavarder avec une adolescente de mon âge. Tu sais, je n'ai pas vécu une vie facile avant de venir au château. On vivait toujours dans la rue, sans abri. Et c'était dur, horrible. J'entendais ma petite soeur pleurer quand elle était affamée. Tous les jours, je la réconfortais car ma mère en était incapable. Je la prenais dans mes bras, je lui chantai des berceuses et un peu de tout. Parfois, elle me disait que je chantai bien."

Aziza s'arrêta. c'était bien la première fois qu'elle racontait sa vie à Thierry. Une larme roula sur sa joue et d'un geste furtif, elle l'essuya.

Thierry avait été un peu intimidée par ce que venait de dire Aziza sur lui, puis ensuite par ce qu'elle lui avait confiée sur sa vie d'avant. Il avait aussi vu une larme couler sur la joue de la jeune fille et en fut un peu attristé pour elle. Il n'avait pas voulu lui faire de peine.

- Désolé ! dit-il un peu penaud, je ne voulais pas te faire de peine Aziza.

Puis il baissa la tête, un peu triste lui-même d'avoir rendu triste sa petite amie. En fait, il ne savait pas comment lui rendre le sourire, comment lui faire retrouver le moral. Mais il décida de relever la tête et de se mettre à parler de quelque chose qui serait plus gai.

- Oui, mon père adoptif est très gentil ! Un peu trop parfois même ! ajouta Thierry en souriant, espérant par là rendre aussi le sourire à sa belle amie.

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Aziza avait remarqué que Thierry se sentait attristé par son histoire. Elle non plus ne voulait pas trop que son ami soit triste à cause de cela. C'était sa vie, son passé et cette vie de jadis lui avait forgé le caractère. Elle détestait de se faire marcher dessus et pire encore, voir les gens qu'elle aime se faire marcher dessus également.

"Ton père adoptif, c'est un homme vraiment adorable. C'est vrai ! Quand je vois la façon dont il traîte ses deux enfants, je me sens un peu jalouse de ne pas avoir eu de père aussi gentil que lui. C'est vrai qu'il est un peu trop gentil mais j'aperçois dans ses yeux le reflet de sa personnalité, de son courage, de sa force et de sa véritable gentillesse. J'imagine qu'il a du se battre comme une bête sauvage pour défendre la liberté sur notre île et envoyer Ephaïstoséles dans son repaire maléfique. C'est un grand Roi."

Aziza sourit mais n'avait toujours pas touché son assiette. Elle se demandait si Thierry l'avait remarqué.

Thierry était fier de son père adoptif et ravi que d'autres personnes l'apprécient autant. Ainsi, apparemment, Aziza n'avait pas connu son père ou alors très peu ! En tout cas, il ne semblait pas être souvent présent auprès de sa fille, aussi attentif à ses besoins. Il avait envie d'en savoir plus à ce sujet, mais ne voulait pas paraître indiscret.

- Moi, si j'avais eu une fille aussi adorable que toi, je l'aurais aimé comme mon père adoptif m'aime dit Thierry en rougissant. Mais heuuuu, tu veux bien me parler un peu plus de ton père, tu m'en as jamais beaucoup parlé. Désolé si je suis un peu indiscret Aziza
! rajouta Thierry un peu vite et en rougissant de nouveau.

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"Mon père ! répéta t-elle soudain la mine sombre. Mon père, c'est étrange, je ne le vois jamais de la journée. Toujours absordé par son travail. Il n'a même pas le temps de s'occuper de ses deux filles et même de sa femme. Pire encore, lorsqu'on était à la rue, tous les trois, il ne s'est même pas occupé de nous proposer un logement. C'est un monstre mon père, un type égoïste et dégoûtant. Ma mère, après la naissance de ma soeur, n'a plus jamais voulu entendre parler de lui. Et elle a bien raison. Moi, pour ma part, je le déteste pour ce qu'il nous a fait."

Aziza s'arrêta de parler, elle ne pouvait plus supporter ce passé obscur car cela la tourmentait énormément. Elle aurait préféré avoir un père et une mère comme la plupart des gens. Mais le destin en avait décidé autrement.

"Un jour, quand je serai plus grande, je le retrouverai. Et là, il regrettera de nous avoir oubliées, de m'avoir eu comme fille, s'écria t-elle en serrant les poings, larmes aux yeux et, les lèvres serrées marquées par la vengeance. Je n'ai pas l'intention de le tuer mais de ruiner sa vie de riche commerçant. C'est lui qui se retrouvera à la rue sans personne pour l'aider, contrairement à nous."

Thierry était un peu peiné et regrettait d'avoir abordé ce sujet. Car il voyait que maintenant Aziza était énervée, pas contre lui mais contre son père. Il ne voulait pas que leur soirée soit gâchée à cause de cela. Il se leva donc de sa chaise, s'approcha de la jeune fille et la prit doucement dans ses bras et essuya aussi ses larmes qui coulaient sur sa joue. Il ne voulait pas la voir triste. Il la serra fort dans ses bras sans lui faire mal, sans chercher à abuser de la situation, espérant seulement qu'elle se calme un peu et retrouve la paix à l'intèrieur d'elle-même.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza se laissa étreindre dans les bras de Thierry ; ce jeune adolescent savait si bien prendre avec les filles malgré ses douze ans et elle en fut étonnée qu'il fût si doux et si généreux. Elle posa sa tête sur son épaule et se détendit au contact de sa peau. Elle ferma les yeux, pensa à quelque chose d'agréable, au chant du phénix par exemple. Dans son esprit, elle se forgea ce chant d'une incontournable beauté, qui redonnait à tout être un peu d'espoir et de courage, surtout lorsque tout était noir. Elle sentait que cette musique était tapie au fond de son imagination, et que cela lui faisait du bien. Elle se concentra pour accéder à l'esprit de son bien-aimé, prête à lui transmettre ce qu'elle entendait, quand elle était serrée dans ses bras. Elle se demandait, maintenant, si lui aussi, écoutait la plus beau chant de l'univers : le chant du phénix. D'ailleurs, avec lui, elle voulait partager ce moment intense.

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