Dans les rues de la Capitale

Thierry avait fait ce que lui avait dit Aziza : attendre sans bouger. Puis il l'avait vu faire une sorte d'incantation et deux pittbulls étaient aussitôt apparus à ses côtés. Il n'en revenait pas ! Ainsi, son amie était une Magicienne ou une Sorcière ! Il vit qu'elle attendait sa réaction une fois les deux hommes enfuis.

- Je comprends ! Ca ne doit pas être facile que beaucoup de garçons te courent après comme cela. Je comprends que tu aies voulu t'en défendre mais pourquoi tu ne m'avais pas dit avant que tu avais des pouvoirs magiques ?

Thierry avait parlé calmement, sans aucune colère dans la voix, mais avec sa timidité habituelelle.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza hésita... c'était bien la première fois qu'elle avait perdu sa langue.

"Je... euh... Je..., commença t-elle sans pouvoir trouver le moindre mot qui justifierait une réponse valable à la question posée.

Alors, elle s'empourpra soudain. Aucun garçon né sur cette terre n'était parvenu à la faire rougir ainsi, preuve bien réelle que Thierry était quelqu'un de particulier, d'unique, de précieux.

"Viens, reprit-elle en retrouvant une voix normale, après quelques instants de réflexion. Je t'invite à prendre une glace avec moi au bord de la plage et là, je te confierai quelque chose, si tu acceptes bien de m'écouter."

Thierry perçut le trouble de son amie mais il ne dit rien à ce sujet, Aziza ne semblant pas tout à fait prête à en parler pour l'instant. Il la suivit donc jusqu'au glacier qui n'était pas trop loin de là où ils se trouvaient.

-Oui, bien sûr que je t'écouterais.

Ils entrèrent donc chez le glacier et s'assirent en face l'un de l'autre.

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(HJ : Je crée un nouveau post Wink

chez le Glacier Smile

)

Thierry avait donc rejoint la rue seul après avoir répondu timidement à la dernière question d'Aziza. Il avait répondu qu'il la trouvait en effet séduisante mais il n'y avait pas que ça qui lui plaisait chez elle. Car Thierry ne s'arrêtait pas à l'aspect physique chez une fille, même s'il n'en avait pas connu beaucoup. Il fallait que ce soit quelqu'un de gentil tout en se faisant respecter par les autres, en sachant se défendre. Il n'aimait pas non plus qu'on se moque trop de lui mais avec Aziza qui aimait bien le faire, cela passait car elle avait beaucoup d'autres choses qui lui plaisaient. Il venait de s'asseoir sur un banc devant chez le glacier et ne savait pas si Aziza allait le rejoindre, rester seule chez le glacier, fâché de sa réaction ou si elle allait sortir et passer devant lui en l'ignorant. Bien sûr, Thierry espérait qu'Aziza allait venir le rejoindre.

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En sortant de la Taverne Glacée, Aziza balaya des yeux la rue et retrouva, assis sur un banc devant le glacier, Thierry, perdu dans ses pensées. Elle descendit les marches tranquillement, s'avança vers lui puis le contempla un long moment. Qu'il était si mignon ainsi ! Mignon et adorable à la fois avec son petit sourire enfantin, ses larges yeux bleu dont le reflet du soleil couchant brillaient à l'intérieur. Il s'approcha d'elle, décidée enfin à parler :

"Excuse-moi, Thierry. Pardonne-moi d'avoir un peu abusé de sa gentillesse. Je ne pensai pas du mal de toi, au contraire. Non, c'est parce que..."

Mais Aziza s'interrompit brusquement, n'osant pas trop lui avouer qu'elle était tombée amoureuse de lui.

Thierry entendit Aziza le rejoindre et s'excuser de son comportement mais il ne la regarda pas. Il se contenta de regarder devant lui, d'un regard absent, pensif, regardant dans le vague. Bien sûr, il acceptait les excuses d'Aziza même si elle avait un peu exagéré, si elle était allée un peu trop loin dans tout ce qu'elle avait dit, dans ses moqueries. Certes, Thierry était habitué à ce qu'Aziza se moque de lui ou soit aussi directe mais là, elle était allée encore plus loin que d'autres fois, ce qui avait profondément troublé Thierry. Il finit enfin par se retourner vers elle et la regarda dans les yeux, arrivant enfin à soutenir son beau regard vert. Un regard bleu océan plongeant dans un regard vert émeraude. Il s'aperçut alors que son amie n'avait pas fini sa phrase.

- Oui ? Demanda-t-il gentiment.

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"Oh, Thierry ! commença Aziza, un peu perturbée par le regard soutenu de son ami. Je suis ignoble, une véritable petite peste désagréable, une moqueuse sans coeur. Mais sache qu'au fond de mon être et du fond de mon coeur, je t'aime. J'ai voulu jouer à ce jeu débile, qui a dû te bouleverser, afin de dévoiler ce que j'éprouvai evers toi. Tu es un être si reposant, si calme et si doux et parfois, je me demande ce que ressentirait une fille dans tes bras. Mais si tu es fâchée contre moi, je m'en irai."

Et soudain, la vue d'Aziza se brouilla. Ses yeux vert émeraude étaient inondés de larmes. Elle se baissa la tête rapidement pour cacher sa tristesse car elle ne voulait pas que Thierry la voit en train de pleurer.

Thierry comprit qu'Aziza avait une nouvelle fois parlé sincèrement mais il n'était pas d'accord avec elle. Ce n'était pas une peste, ni une méchante. C'était simplement celle qu'il aimait, celle qui avait appris à se défendre des hommes, de leur cruauté. Elle avait simplement du mal à faire la part des choses parfois, et à comprendre que tous les hommes ou tous les garçons n'étaient pas construits sur le même moule, n'étaient pas tous méchants et profiteurs. Il vit Aziza baisser la tête et se demanda pourquoi. Etait-elle en train de pleurer par hasard ? Il se leva tranquillement du banc où il était assis, s'approcha d'Aziza, lui releva doucement le menton et vit en effet qu'elle avait les larmes aux yeux. Il les essuya avec sa main et prit la jeune fille dans ses bras. Thierry se mit alors à espérer qu'elle n'allait pas se vexer, croire qu'il voulait profiter lui aussi de la situation car ce n'était pas du tout le cas. Certes, il aimait Aziza, il avait envie de l'embrasser mais il n'avait encore jamais embrassé de fille sur la bouche. Il avait donné et reçu des baisers sur la joue, mais seulement de la part d'Elenwë qu'il considérait comme sa grande soeur et qu'il adorait. Il ne savait pas trop comment il devait se comporter avec les filles mais espérait qu'il s'y prenait assez bien, qu'il n'avait pas l'air trop gauche et aussi qu'il n'allait pas faire fuir la seule fille qui lui prêtait attention gentiment à part Elenwë.

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Aziza fut étonnée par la douceur et la tendresse que Thierry lui portait. Elle posa sa tête sur son épaule, puis à la taille l'enlaça très fort pour qu'elle sente la chaleur du jeune adolescent. Puis, elle releva la tête, les yeux toujours inondés de larmes, caressa la joue de Thierry, puis enlaça son cou avant d'embrasser passionnément sur les lèvres. Au contact, elle ferma les yeux et imagina que Thierry était un être de lumière, qu'il était habillé d'une aura lumineuse et que cette aura, devenue contagieuse, l'avait également enveloppée. Au bout de quelques secondes, à la fin du baiser, elle remarqua qu'une réelle lumière les avait entourés. Sans faire attention à ce qu'elle faisait, elle s'était créé une aura lumineuse. Aziza sourit à Thierry ; ce jour resterait le plus beau jour de sa vie.

Thierry n'en revenait pas de ce qui lui arrivait. Ainsi, ça y est, ça venait d'avoir lieu. Une fille venait de l'embrasser pour la première fois sur la bouche. Ca avait été merveilleux, il avait envie de recommencer mais ne voulait pas non plus précipiter les choses et prendre le risque de tout gâcher. De plus, la jeune fille venait de créer un aura de lumière autour d'eux, ce qui rendait la chose encore plus magnifique. Se pouvait-il qu'elle soit vraiment tombée amoureuse de lui comme elle l'avait dit auparavant ? Mais Thierry trouvait cela un peu bizarre car Aziza n'était pas le genre de fille qui tombe amoureuse comme cela. Il est vrai que Thierry et elle se connaissaient depuis longtemps mais est-ce que cela suffisait vraiment ?

- Merci dit-il un peu timidement à Aziza. Je.... C'est... C'est la première fois qu'une fille m'embrasse sur la bouche.

Il avait un peu hésité avant de parler puis s'était finalement lancé, espérant qu'Aziza ne se moquerait pas de nouveau de lui.

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Aziza se mit à rire mais ce rire fut bien diffèrents des autres éclats de rire, il était plus fin, plus calme et plus agréable à entendre. Aussitôt après avoir ri, elle embrassa une nouvelle fois Thierry sur ses lèvres. Lorsque tout ceci se termina, elle lui prit la main et lui proposa :

"Si on allait voir le coucher du soleil au bord de la plage ! Ce serait si romantique d'admirer les rayons de notre astre céleste effleurer l'extrémité de l'océan. Et puis, j'ai envie de partager ce petit moment avec toi."

Une chose était sûre, après le baiser d'amour, la jeune fille se sentait plus diffèrente, elle se moquait moins de Thierry, riait moins fort. Thierry y était peut-être pour quelque chose dans cette évolution si soudaine.

Thierry avait senti que cette fois le rire d'Aziza n'était pas moqueur du tout, mais gentil. Il lui sourit puis quand elle l'embrassa de nouveau, il se mit encore à rougir, tellement il trouvait cela agréable. Et si elle recommençait à l'embrasser, cela devait aussi signifiquer quelque chose pour elle. Il la regarda ensuite dans les yeux et l'écouta poser sa question.

- Oui, je veux bien, ça me fera plaisir de voir un coucher de soleil en ta compagnie !

Il sourit en rougissant un peu, mais se reprit assez vite.

- J'ai déjà vu des couchers de soleil avec Elenwë et tout seul, mais celui-là sera encore plus magnifique, j'en suis sûr !

Puis il prit un peu timidement la main d'Aziza et tous se dirigèrent vers la plage pour aller voir le coucher de soleil ensemble puis ils devraient ensuite rentrer au château comme ils l'avaient promis au Roi.

(hj : je poste à la plage)

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

"J'espère que tu n'as pas peur de te ballader la nuit, mon petit Thierry. Car si c'est le cas, je peux faire apparaître une lumikère qui nous éclaira toi et moi."

Mais ce n'était pas vraiment la peine de dessiner quoi ce soit dans l'air, la rue était déjà suffisamment bien éclairée comme cela. Aziza pressa un peu le pas, Thierry avait du mal à la suivre. Elle se déplaçait à grandes enjambées pour arriver le plus vite possible au château. Lorsqu'ils y arrivèrent, les premières étoiles brillaient déjà dans la voûte céleste.

(Hj : Poste à l'entrée du château si tu veux Wink

)

Lalia ne voulait cependant pas trop s'attarder ici ! Inei n'avait rien soupçonné, il allait donc maintenant falloir que Lalia passe à l'action et enlève la jeune Elfe. Toutes deux étaient en train de se promener en ville. Lalia, avec un effort considérable, prenant sur elle-même pour faire cela, avait pris Inei par la taille, comme le Roi l'aurait certainement fait. Et ils devisaient ensemble comme deux parfaits amoureux, se dirigeant petit à petit vers le port de l'Île, qui était dans une ville voisine.

- Je vous emmène faire une ballade en mer, ma chère Inei, cela vous dit ? Nous allons donc à Port Salut embarquer sur un petit bateau. J'espère que cela vous convient ? Dit-il en regardant la jeune femme tendrement.

Nombre de messages : 118 Age : 35 Date d'inscription : 12/07/2006

Inei était contente que le Roi l'ait pris par la taille, même si cela l'intimidait un peu, ce qu'elle tâchait de ne pas trop montrer. Quand le Roi lui parla d'aller faire une ballade en bateau, elle fut ravie et fit son plus beau sourire au Roi.

- Ho oui ! Cela me fait grand plaisir !

Ils approchaient maintenant de Port-Salut.

(hj : suite à Soleil levant, au Port-Salut)

Mardil était donc parti de chez lui avec Petite Marie sous sa forme de colombe. Elle était sur ses épaules et se reposait tout en voletant de temps en temps mais pas trop loin de lui. Le jeune Elfe avait fait le chemin qui le séparait de Soleil-Couchant à pied, se demandant pourquoi le Roi l'avait fait mandé. Cela avait l'air assez urgent, il marchait donc le plus rapidement qu'il le pouvait. Heureusement, il était habitué à faire de longues marches. Arrivé dans les rues de la ville, il sentit qu'un évènement important devait s'y être déroulé plusieurs heures auparavant. Il sentait que la Nature n'allait pas bien, et particulièrement par ici. Mais il devait aller voir le Roi et ne prit donc pas le temps de s'arrêter afin de se plonger en méditation pour communiquer avec Dame Nature. Il continua son chemin vers le Château du Roi afin d'être le plus rapidement possible à ses côtés.

(hj : je poste au château)

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