Dans les rues de la Capitale

Elenwë venait de pénétrer à l'intèrieur de la ville avec Thierry et Luria. La jeune fille n'avait presque pas desséré les dents durant le trajet depuis Soleil-Ange. Elenwë espérait qu'elle allait se détendre un peu au fur et à mesure, surtout avec Thierry. Celui-ci était motivé pour apprendre mais si Luria était trop froide, il risquerait peut-être de se braquer et de se replier dans sa coquille. Les deux jeunes filles et le garçon arrivaient maintenant devant le Château du Roi.

- Viens, on va mettre nos chevaux directement à l'écurie. Tu pourras le reprendre sans problème quand tu en auras besoin.

Tous les trois rentrèrent donc dans l'écurie.

(Hj : suite dans le château Luria, sujet écurie)

Lix se balladait tranquillement dans les rues de la ville à la recherche d'une auberge où il pourrait manger tranquillement. La faim commençait à rendre bruyant son estomac. Il traversa bon nombre de maisons avant de trouver à l'angle d'un carrefour une jolie petite auberge. Il s'arrêta devant un instant pour voir les prix puis, satisfait que ce n'était pas trop cher, il entra à l'intérieur.

Luria venait de sortir du chateau du roi par soucis de flaner un petit poeu et de se réperer dasn les rues de la capitale Il s'y trouvait plus de monde et elles étaient beaucoup plus grande qu'à Soleil-Ange.Il y avait des grandes boutiques et d'autres plus petites .La jeune nymphe marchait lentement dans les rues en observant bien autour vd'elle pour ne pas se perdre dans la ville une prochaines fois .Les rues étaient assez bruyantes vu le nombres de pasants ,de promeneurs et de flaneurs.

Elenwë venait de quitter son père et Thierry après les avoir tous deux embrassés avant de sortir faire un peu d'exercice au bord de l'océan. Tout en allant vers l'océan, elle vit Luria qui flanait dans les rues bruyantes mais n'alla pas la voir. Elle venait de quitter la jeune fille et Elenwë sentait que Luria avait un peu besoin de se retrouver seule et il en était de même pour elle-même. Elenwë arriva bientôt là où elle désirait se rendre : la plage de Soleil-Couchant.

Mardil était maintenant dans les rues de Soleil-Couchant. Il se dirigeait vers le Château, à quelques mètres de lui. Château qui surplombait une colline et qui sembait grand vu de ce point de vue. Mardil vit que les rues n'étaient pas du tout désertes à cette heure-ci de la journée mais il pouvait cependant aisément se déplacer. Il n'y avait quand même pas foule. Il arriva d'ailleurs bientôt devant le Château.

Dans les rues de Soleil-Couchant, Lix marchait, accompangné de la plus belle femme qu'il eût jamais rencontrée au cours de sa minable vie. Elenwë rayonnait à la lueur éclatante du soleil, ses longs cheveux flottants derrière elle avec grâce. Lix, à ses côtés, avait l'air d'un mendiant tandis que la jeune femme respirait la beauté aérienne d'une elfe légendaire. Les gens, autour d'eux, les observaient tous les deux, mettant mal à l'aise le jeune magicien. Que pouvait faire un homme aussi mal vêtu avec une jeune princesse ravissante, devaient penser ces derniers lorsqu'ils passaient devant eux.

Elenwë avait senti que le jeune homme qu'elle venait de connaître semblait manquer de confiance en lui mais pour l'instant, elle décida de ne rien dire à ce sujet.

- Vous savez, Lix, je suis contente d'avoir fait votre connaissance. Je n'ai pas souvent l'occasion de rencontrer beaucoup de jeunes personnes. Mon père me laisse rarement sortir seule mais depuis quelque temps, j'éprouve vraiment le besoin de le faire et en fait, il s'avère qu'il est d'accord, ajotua Elenwë en souriant. Il demande juste que que je sois prudente. Tiens, nous arrivons au château.

En effet, le château était maintenant à quelques mètres devant eux.

(Hj : je te laisse faire dans le hall, dis pas qu'on veut voir le Roi pour l'instant, on l'attendra dans le salon...si tu veux, mets juste qu'on arrive au chateau, je ferai le reste. comme tu veux !!)

Lix s'était arrêté de marcher. Il hésitait à aller plus loin et se grattait le menton tout en réfléchissant. Le Roi pouvait-il avoir confiance en une personne qui venait de l'île des Ténèbres ?

"Vous croyez que le Roi acceptera ma présence bien que je vous aie sauvé la vie. Vous savez, je ne suis pas digne d'être admis au château aussi facilement que cela."

Il trouvait Elenwë très gentille mais aussi un peu naïve. Si jamais elle découvrait qui était vraiment Lix, que dirait-elle ?

- Pourquoi ? Vous ne vous sentez pas digne de faire face à mon père ? Ou au contraire, c'est lui qui n'est pas digne d'être mis en face de vous ?

Elenwë était un peu énervée (hj : comme moi en ce moment lol désolée) que Lix dise cela sur son père. Lix manquait de confiance en lui pour dire cela ou alors, ce n'était pas quelqu'un de vraiment neutre. Elenwë attendit sa réponse, hésitante.

Le ton qu'avait employé Elenwë fit rougir Lix, qui se sentait désolé de l'avoir offensée.

"Je ne me permettrai pas de critiquer pas votre père, gente Damoiselle. Non, pas du tout. C'est un homme d'honneur, j'imagine. Tout comme vous ! Dont la sauvegarde de l'île passe entre ses mains et aussi entre les votres. En fait, je parlai de moi tout simplement. Si vous saviez ce que j'ai vécu avant de rejoindre la charmante île du Crépuscule..."

Mais Lix s'arrêta de parler, il ne voulait pas trop mettre au courant la jeune Elfe d'où il venait.

Elenwë pensait que Lix avait dû vivre des choses assez difficiles mais il est vrai qu'elle ne savait pas du tout ce que c'était et qu'elle n'avait en fait aucune idée de ce que ça pouvait être.

- Ha oui ? Je comprends, cela n'a pas dû être facile mais vous savez, je pense que nosu vivons tous et toutes des pèriodes difficiles dans notre vie. Le tout est de parfois savoir changer pour que les choses s'arrangent du mieux possible.

Elenwë se demandait si maintenant Lix était prêt à se retrouver devant son père ou pas.

Lix trouvait Elenwë très compréhensive. Elle avait su utiliser les mots simples afin d'éclaircir un peu ses idées. Il se retourna vers elle, la considéra puis un sourire s'étala sur son visage.

"Je pense que les choses s'arrangeront si j'ai la volonté d'y croire. La vie, selon toute vraissamblance, n'est jamais blanche ni noire. Elle peut aussi bien avoir un côté doux et romantique qu'un côté dur et brutal. Le tout, dans ses moments-là, c'est de s'éclaircir les idées tout en réfléchissant. Merci de m'écouter, Gente Damoiselle. Et si vous désirez toujours me présenter votre cher père, je vous suis."

- Allons-y alors, Monsieur. Je ne sais pas s'il pourra nous recevoir tout de suite car il est fort occupé en ce moment mais je pense qu'il fera tout son possible pour se libérer le plus rapidement possible afin de rencontrer la personne qui a sauvé sa fille.

Elenwë et Lix se dirigèrent donc vers le château qui n'était plus très loin d'eux.

[hj : suite dans le chateau, dans le salon]

Humaine, Fée Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 14/07/2006

Enya avait toujours Khan à côté d'elle. Le tigre l'écoutait parfaitement, même si parfois son instinct naturel lui faisait faire des choses qu'il ne fallait pas faire. Mais Enya se mettait alors à lui parler plus durement pour rappeler le tigre à l'ordre. Il lui obéissait toujours si elle employait un ton très sévère. Tous deux pénétrèrent donc dans la capitale de l'Île du Crépuscule. Enya avait décidé de se rendre directement au château. Elle pensait que c'était là qu'on pourrait le mieux la renseigner sur quelqu'un qui pourrait soigner sa mère car le Roi connaissait certainement tous ses sujets. Elle arriva bientôt au Château après avoir avoir parcouru les rues de la ville avec Khan à ses côtés.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza maintenant marchait dans les rues de la capitale. Comme à son habitude, il y avait du monde sur l'avenue qui longeait la plage au sable doré.

Aziza se déhanchait légèrement afin de savoir où Thierry allait porter son regard. Elle se demandait parfois pourquoi elle agissait ainsi lorsqu'elle était avec lui. Etait-ce parce que Thierry lui plaisait beaucoup à même de tomber amoureuse de lui ? Ou était-ce parce qu'elle aurait aimé voir sa réaction si elle tentait de le séduire ? La seconde hypothèse semblait être la bonne. Aziza ignorait ce qu'était le véritable amour.

Depuis le début de son adolescence, elle était sortie avec toutes sortes de garçons : des petits, des grands, des laids, des beaux, des gros et des maigres, et même avec des hommes qui avaient dépassé la vingtaine. A vrai dire, la jeune fille était passionné par la gent masculine.

Avec sa silhouette gracile et sexy, sa démarche coquine, ses déhanchement voluptueux, elle avait rendu la plupart des hommes fous amoureux d'elle. Et si certains rêvaient de partager sa couche afin de vivre intensément une belle nuit d'amour, elle avait tout bonnement refusé leur proposition. Le jeu de la séduction avait parfois ses limites et elle n'était pas prête à vivre une amourette avec n'importe qui.

A présent, elle guettait du coin de l'oeil le comportement de son ami, son seul ami, qu'elle aimait bien provoquer quelquefois, qui tranquillement marchait comme si de rien n'était.

Aziza s'arrêta, puis d'une voix cristalline, elle lui demanda, car le silence n'avait que trop duré depuis le départ au château :

"Alors, raconte-moi un peu ce que tu fais avec Luria. A ce qu'il paraît, tu t'entraînes avec elle à manier correctement l'épée."

- Oui en effet ! J'apprends à me battre pour devenir un guerrier ! Et ça me plaît beaucoup, même si Luria n'a pas un caractère facile, mais au moins, je suis cadré et les cours sont de vrais cours. Je n'ai fait que ma première leçon et ce matin, tu vois !

Thierry sourit à sa jeune amie. Il la trouvait jolie mais n'était encore jamais sortie avec une fille, il se demandait comment cela était. Il se disait aussi qu'Aziza ne devait pas être pour lui car trop jolie et trop convoitée par beaucoup de garçons. Elle ne devait donc pas être intéressée par lui. Et puis, il était plus jeune qu'elle.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

"Et elle te plaît, la jolie Luria ?" demanda t-elle, curieuse, et d'un ton toujours aussi cristallin.

Aziza venait de trouver le bon sujet de conservation qui allait mettre Thierry dans l'embarras. Pour en donner plus d'effet, elle planta ses immenses yeux vert dans ceux de son ami, sans ciller aucune fois, et les fixa intensément. Elle était certaine que son regard le perturberait.

Thierry fut un peu gêné par la question que venait de lui poser Aziza. Puis quand celle-ci se mit à le regarder intensivement de ses beaux yeux verts, il se mit à rougir comme une écrevisse, très intimidé. Non pas parce que Luria lui plaisait, mais parce qu'Aziza le troublait en le fixant comme cela. Certes, Thierry trouvait Luria mignonne et aussi Elenwë mais l'une était sa soeur, et l'autre était seulement son maître d'armes et ne s'intéressait pas à lui autrement. Et puis Thierry lui-même ne s'intéressait pas aux filles, sauf à une : Aziza, mais qui passait son temps avec plein de garçons et ne devait donc pas s'intéresser à un garçon comme lui, aussi timide. Encore tout rouge, Thierry haussa les épaules à ce que venait de dire Aziza et ne dit rien.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

(Hj : j'ai changé un peu les défauts et les qualités d'Aziza, si tu veux jeter un coup d'oeil Wink

)

Comme à son habitude, Aziza avait le don de toucher le point sensible de son ami.

En voyant le visage empourpré de Thierry, la jeune fille éclata d'un rire cristallin. Elle ne se moauqit pas de lui, certes. Elle faisait seulement cela parce que voir Thierry rougir comme une écrevisse était un pur moment de plaisir.

"Ne rougis pas comme cela, jeune homme. Sinon, je vais finir par supposer qu'elle te plaît.,"lança t-elle avec léger clin d'oeil.

Thierry sourit encore timidement.

- Non, elle est mignonne, c'est vrai ! Mais elle a un mauvais caractère et puis elle est trop vieille pour moi et puis, elle s'intéresse pas à moi comme cela et puis je ne m'intéresse pas non plus aux filles. Je n'ai encore jamais eu de petite amie, j'ai que des amies filles, elles dovient penser que je suis trop immature, trop timide.

Thierry n'avait pas osé dire qu'il était un peu attiré par Aziza. Tous deux continuaient de marcher dans les rues de la ville.

(hj : vais voir)

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza sourit intérieurement ; elle aimait quand son jeune ami lui parle sincèrement et s'exprime de façon claire, même si ce dernier était intimidité par les questions qu'elle lui posait ou par sa beauté ravissante. Et puis Aziza était une grande curieuse.

"Dis-moi, ce qui te plaît le plus chez une fille," demanda t-elle avec cette voix toujours aussi cristalline.

Thierry fut encore gênée par la question de sa jeune amie, elle le mettait souvent dans l'embarras, elle était très curieuse mais pas du tout timidee et Thierry pensait qu'elle devait avoir pas mal d'expérience avec les hommes car il l'avait de temps en temps vu en train d'en embrasser dans les couloirs du château sans se soucier de ceux qui pouvaient passer dans les couloirs, ou encore en ville, devant tout le monde. Et chaque fois qu'il voyait cela, Thierry voyait son coeur se nouer, comme s'il était jaloux.

- Bennnnn heuuuu, dit-il timidement. J'aime bien quand elles sont gentilles, quand elles aiment bien parler avec moi, comme l'est Elenwë depuis que je suis tout petit. Et toi, depuis quelques mois maintenant ! J'aime bien aussi les jolies filles ajouta-t-il en rougissant fortement. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi l'aspect mental qui doit intervenir car une jeune fille jolie mais bête, c'est pas bien !

Thierry avait envie de retourner la question à son amie, concernant les garçons, mais il n'osait pas le faire, il avait trop peur d'être déçu ou qu'elle ne veuille pas lui répondre.

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

De tous les hommes qu'Aziza avait connus, Thierry était celui qui était le plus modeste, le plus loyal, bien que sa timidité fût extrêmement maladive, surtout avec les filles.

"Viens," proposa t-elle en prenant une autre rue.

En fait, depuis quelques instants, deux individus louches les suivaient discrètement. Aziza les avait remarqués, son sixième sens l'avait alertée.

Aziza accéléra le pas soudain le pas. Elle espérait que Thierry la suivait. Que ferait-elle si jamais ces deux individus les rattrappaient. Lanceraient-elle un sort sur eux, au risque de faire découvrir à son seul ami qu'elle était une sorcière ?

Thierry suivit Aziza qui s'était mis à marcher un peu vite dans les rues. Il devait presque courir pour ne pas la perdre de vue. Elle se demandait quelle mouche l'avait soudainement piqué pour qu'elle se mette à réagir de cette façon. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Allait-il perdre son amie ?

Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 09/09/2006

Aziza vérifia si Thierry la suivait toujours.

"Cache-toi derrière moi, lui lança t-elle, angoissée. Et ne bouge pas.

Tant pis, pensa t-elle, dans la vie, il y avait des choix à prendre. Et aujourd'hui, elle espérait que ce mauvais choix n'allait pas lui faire perdre un ami comme Thierry.

"Tu vois ces deux types, là-bas, au bout de la rue, ils sont à ma poursuite depuis quelques instants. En fait, ils veulent se venger parce qu'un jour, j'ai refusé de sortir avec l'un d'eux. Alors maintenant, partout où je me rends, ils ne cessent de me traquer. Et moi, je ne peux plus supporter cela."

Aziza se concentra et fit appel à son imagination débordante. Dans son esprit, elle se forgea l'apparence de deux pittbulls enragés jusqu'aux crocs. Lorsque l'image devint nette, dans l'air, elle grava deux symboles argentés et les deux chiens en question apparurent, agenouillés devant elle, la langue baveuse, l'air menaçant et attendant les ordres de leur maîtresse.

"Attaquez ces deux individus," ordonna t-elle d'une voix de stentor.

Aussitôt, les deux pittbull obéirent et partirent à l'attaque. Les deux hommes effrayés prirent également la fuite en poussant des cris.

Puis Aziza se retourna vers Thierry et attendit sa réaction.

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