Dans les Rues du village

(hj : Attention au Tonnerre qui va surgir en la personne de Meical ptdr, pauvre mardil lol)

Elenwë avait suivi toute la scène avec attention. Elle s'était apprêttée à parler elle-même au Marquis mais le Maire du village l'avait devancé. Elle l'avait donc laissé faire, sans aucune protestation car il était vrai que c'était plus son devoir à lui de le faire qu'à elle. Et puis Elenwë n'avait pas trop apprécié l'air prétentieux de Meical qui semblait bien imbu de sa personne. La jeune Elfe avait entendu parler de lui par le Roi mais elle n'aurait jamais pensé le rencontrer aussi tôt, dans ses circonstances et en plus elle n'aurait jamais imaginé qu'il serait aussi orgeueilleux. Elle s'approcha cependant de lui afin de se présenter. Elle n'avait après tout rien contre lui et pouvait se présenter à lui, normalement. Elenwë fit donc les quelques pas qui la séparaient du Marquis, Mardil ayant pris temporairement la relève auprès des blessés afin de les soigner et les rassurer.

- Bonjour Marquis Meical Seàn'lir-Gleïs, je suis Elenwë Artanis, la fille adoptive du Roi Richard Midiazot et je suis très honorée de faire votre connaissance, même en ces dures circonstances.

Enya avait donc marché dans le sentier de la forêt puis dans celui de la montagne afin de se rendre à Roche-Blanche. Elle était montée sur le dos de Khan afin de s'y rendre un peu plus vite. Khan avait couru tout le lond du chemin, ce qui lui avait pris environ demi-heure. Si Enya avait fait le trajet en marchant, elle en aurait eu pour au moins une heure. A proximité du village, le tigre s'était arrêté sous les ordres d'Enya, qui en était descendue. Tous deux continuèrent donc les quelques mètres qui leur restaient à faire pour entrer dans le village où Enya vit des corps, des blessés. Certains corps avaient cependant apparemment été débarassés par-ci, par-là. Enya comptait aussi proposer son aide aux villageaois, mais avant cela, elle avait quelque chose à faire. Elle regarda autour d'elle, essayant de repérer Mardil et Petite Marie dans la foule. Elle repéra une jeune Elfe qui était certainement Elenwë puis elle vit auprès de l'Elfe, un homme d'âge mûr qui devait être le fameux Meical, et enfin Enya vit Mardil et Petite Marie. Elle se pencha vers Khan.

- Mon beau Khan, lui dit-elle, va voir Petite Marie et fais lui comprendre qu'elle doit venir me voir.

Le tigre partit aussitôt voir Petite Marie.

(HJ: Tonnerre ? Qui a parlé de tonnerre ? )


Le Marquis suivit avec une attention sans partage le récit que lui communiqua le maire du village. Ce dernier, le main posée sur le bras d'un jeune Elfe, lui présenta celui-ci comme étant le héros qui, à l'aide d'un tigre, avait délivré leur paisible bourgade de cette bête féroce qui sévissait depuis des semaines.
Avec un sourire où pointait la lame du cynisme, Meical inclina lentement la tête dans un salut qui aurait pu être respectueux s'il ne fixait pas l'Elfe droit dans les yeux.

- Laissez-moi vous présenter mes respects, Mardil le Brave, déclara-t-il d'une voix douce à l'oreille, mais qui ne présageait rien qui vaille si l'on en croyait son regard. Nous étions justement partis une fois pour toute à la chasse de cette bête. Vous m'avez évité une bien basse besogne...

Mardil Voronwë salua l'Humain avec raideur, et un autre représentant de sa propre race se fit entendre. Une jeune fille, cette fois-ci, qui se présenta comme étant la fille adoptive du Roi.
Avec toute la courtoisie qu'exige la noblesse, Meical fit une révérence devant la descendance royale, même si elle n'était qu'adoptive, et même s'il n'en baissa pas les yeux pour autant. D'un geste de la main, il ordonna à la troupe qui le suivait de témoigner leur allégeance, et tous ses hommes mirent un genou à terre, tête inclinée avec humilité, la main sur le coeur.

- Votre Altesse me voit honoré de son auguste présence et je m'incline devant elle, fit Meical, fidèle à l'étiquette, malgré son peu de chaleur. Veuillez accorder au Marquis Meical Oidhche Seith de Seàn'lir-Gleïs l'immense honneur de vous accorder ses hommages...

Alliant le geste à la parole, l'homme saisit la main fine de la jeune Elfe de la sienne, dégantée comme le voulait l'usage, et s'inclina profondément. Ses lèvres n'effleurèrent qu'à peine la peau douce et fraîche et, veillant à ne pas paraître trop empressé pour ne pas sembler impoli, il se releva de toute sa hauteur, dominant l'assemblée de sa taille imposante.
Avec un dernier sourire, que l'on devinait à peine contraint, il termina avec galanterie :

- Je suis émerveillé de constater que la beauté de la Princesse Elenwë Artanis, Dauphine du Roi Richard Midiazot et Héritière de la Couronne de l'Île du Crépuscule, est encore plus rayonnante qu'il ne l'était dit dans les ballades et chansons...

Elenwë fut outrée du comportement manquant de sincérité et de l'attitude arrogante du Marquis. Mais elle ne voulait pas le retourner contre son père. Elle ne savait en fait comment réagir. Certes, elle était en ce moment énervée contre son père et avait aussi envie de s'énerver en ce moment, mais elle se dit que ce n'était pas la solution que ce soit quelqu'un d'autre qui prenne à cause de son père, même si la personne en question s'était comportée d'un mannière hypocrite avec elle. Elenwqë décida donc de répondre le plus simplement possible, sans montrer son énervement.

- Bien à vous, Monsieur le Marquis. Quel bon vent vous amène ici ? Seriez-vous par hasard venu apporter votre aide au village ?

Elenwë posait la question à tout hasard mais pensait déjà connaître la réponse qui allait certainement négative, car orgueilleux comme il semblait l'être, il ne devait pas souvent faire cela pour quelqu'un, sauf pour servir peut-être son propre intérêt. La jeune Elfe avait aussi remarqué que le Marquis était jaloux de Mardil. Elle se retourna vers lui et vit alors le tigre Khan qui semblait regarder la colombe avec attention. Elenwë chercha la maîtresse du tigre et la vit un peu en retrrait. C'était la première fois qu'elle voyait Enya. La jeune Elfe avait compris ce que cherchait le Tigre. Elle s'approcha alors de Mardil et lui dit à voix basse :

- Mardil, noble seigneur, faites comprendre à votre amie la colombe que Khan a été mandé par Enya pour qu'elle aille la voir.

Mardil se tourna alors aussitôt vers Petite Marie et lui expliqua ce que désirait Khan. Puis il remercia Elenwë de lui avoir fait comprendre cela, car lui-même se demandait ce que Khan avait. Elenwë se mit ensuite à attendre la réponse du Marquis.

A l'évidence, la Princesse semblait vouer au Marquis autant d'antipathie qu'il lui vouait d'indifférence. S'en apercevant sans étonnement, ce dernier eut un semblant de sourire amusé. Alors qu'elle parlait, il permit d'un geste à sa troupe de se relever.

- Comme je l'ai déjà dit, répondit-il en mettant à dessein l'accent sur ses derniers mots, moi et quelques de mes hommes étions partis en chasse de cette bête pour la mettre hors d'état de nuire une bonne fois pour toutes. Mais puisque l'on m'a enfin déchargé de cette ennuyeuse bagatelle, je me ferai un plaisir d'apporter ma maigre contribution afin de porter secours à ce village...

Sur ces mots, il se retourna vers ses soldats et, avec un visage redevenu froid et sans expression, ignorant superbement la Princesse Elenwë, il leur ordonna :

- Occupez-vous des morts : rassemblez les corps et creusez leurs tombes. Décurion, supervisez les opérations. Je veux que tout soit fait avec rapidité et efficacité. Laissez ensuite les familles célébrer les rites funéraires.

Baissant les yeux vers ses mains, il entreprit de remettre le gant qu'il avait ôté précédemment.

- Quant à moi, reprit-il, comme se parlant à lui-même, mais assez fort pour que l'on puisse l'entendre, je vais examiner le corps de cette bête...

Elenwë était outrée d'avoir été snobée par le Marquis qui semblait la prendre comme une moins que rien. Elle n'en revenait pas. Et maintenant, voilà que Monsieur allait se mettre à examiner la Bête qu'il n'avait pas pu tuer lui-même. Il était tout simplement jaloux de n'avoir pas pu le faire mais Elenwë pensait que c'était bien fait pour lui. Il avait qu'à arriver avant ou être plus courtois avec les autres.

*"Pfffff !! Se dit-elle, examiner le corps de la Bête, je me demande bien à quoi cela peut servir, surtout en ce moment, avec tous les blessés qu'il y a. S'il n'a rien de mieux à faire, il peut repartir."*

Elenwë s'était dit tout cela, tout en écoutant Lix lui parler, ce qui l'avait encore plus déterminé à dire sa façon de penser au Marquis tout en étant polie.

- Monsieur, dit-elle en s'adressant au Marquis simplement cette fois, car il ne méritait pas plus. Ne pensez-vous pas qu'il y a quelque chose de mieux à faire qu'examiner la Bête en ce moment ? Cependant, si vous ne voulez pas apporter votre aide aux blessés et aux personnes de ce village, je le comprends tout à fait mais dans ce cas, vous pouvez retourner d'où vous venez, et laisser ce petit garçon ici.

Elenwë ne faisait pas non plus confiance au petit garçon car elle avait senti qu'il était un peu bizarre mais elle tenait à ce qu'il reste ici, pour des raisons personnelles. Et elle avait parlé simplement au Marquis, en ne mâchant pas ses mots mais espérant bien lui faire comprendre que son attitude ne lui plaisait pas.

(HJ: Tiens, je ne me suis aperçu qu'après coup que j'avais oublié une partie que je voulais mettre dans mon RP précédent... ^^" Faites pas attention, je suis le roi des sous-doués... ^^" Et avec la rentrée, je crois que je n'ai plus toute ma tête... T_T Bref, j'essaie de rectifier le tir. ^^")


Le Marquis de Seàn'lir-Gleïs n'écouta que d'une oreille distraite les reproches d'Elenwë, mais un détail final attira son attention, et il se morigéna intérieurement de son oubli. N'en laissant pourtant rien paraître, il leva un index ganté comme s'il venait d'avoir une idée subite.

- Je vous remercie, Princesse, fit-il avec un brin d'ironie, j'avais failli oublier un petit détail...

Alors que le dernier soldat de la troupe passait à côté de lui pour se rendre utile en préparant les cadavres avant leur dernier sommeil, Meical le saisit par le bras. L'homme eut un mouvement de recul qu'il réussit cependant à dominer, et le Marquis lui ordonna d'une voix doucereuse :

- Laissez votre garnison, ils sont assez pour faire un travail efficace. Restez ici et veillez sur le garçon...

Alors qu'il parlait, ce n'était pourtant pas sur le soldat que ses yeux clairs étaient posés, mais ceux-ci fixaient intensément Esteban, debout non loin de là, prêt des chevaux.

- Il serait regrettable qu'il lui arrive quelque malheur, n'est-ce pas ?...

Le soldat acquiesça et le Marquis desserra la pression autour de son bras. Il reporta alors son attention sur la Princesse, froide figure de la dignité outragée.

- Voilà qui est fait... Je vous remercie encore de votre prévenance, ces oublis sont tellement agaçants... Quant à l'aide que j'apporte au village, vous pouvez constater que vous disposez à présent grâce à moi de dix bras de plus... Ils ne sont pas magiciens, ni guérisseurs, et ils aident selon leurs moyens limités. Soyez compréhensive, jeune fille...

Avec une révérence un rien caricaturale, il se retourna, faisant claquer sa cape dans le léger vent qui soufflait, s'apprêtant à vaquer à l'occupation qu'il avait précédemment citée. Mais il arrivait à peine aux pieds du monstre qu'un bruit de galop se fit entendre. Le Marquis ne mit pas une seconde à comprendre sa provenance, mais il feignit un étonnement relatif alors qu'il tournait la tête dans sa direction.
Du coude que formait le sentier menant au village, masqué par la lisière de la forêt, surgit soudainement un homme à cheval. Les sabots de l'animal dérapèrent sur la terre battue, s'arrêtant in extremis devant la Princesse Elenwë Artanis, et il se cabra avec un hennissement d'appréhension alors que le cavalier tirait avec force sur les rênes afin d'éviter une collision. Par chance, elle fut justement évitée, et l'homme, après avoir éloigné sa monture de la demoiselle, put mettre pied à terre.

Ailill Gaeth Withell, connu sous le nom de Cyliff Aberthol. Voilà qui venait de semer la panique par sa petite "maladresse".

- Ah, ces satanés bestioles..., fit-il avec un air exténué, s'épongeant le front de sa manche.

Il lia plus ou moins les rênes à une barrière non loin de là et s'élança auprès de la jeune fille dont il avait failli causer la perte et prit la mine la plus contrite qu'il était capable de composer, découvrant modestement sa tête de son chapeau.

- Veuillez m'excuser, Mademoiselle... La jument était nerveuse... Ca s'emballe pour un rien, ces bêtes-là...

Bien sûr, il n'ajouta pas que la Princesse n'avait jamais couru le moindre danger.
Car s'il y avait une chose à dire à propos d'Ailill, c'est qu'il faisait merveilleusement bien l'imbécile.
Et s'il y en avait deux, on ajouterait qu'il s'agissait d'un excellent cavalier, dont Meical n'avait jamais vu le pareil.
C'est donc d'un oeil amusé que ce dernier avait observé la scène, mais, faisant fi des présentations d'usage, il coupa immédiatement les plates excuses, et interpella son chambellan d'un ton dur :

- Cyliff Aberthol ! Par le feu et la cendre, que faites-vous ici ?!
- Je... j'ai entendu dire que la Bête était à Takamaka, et je voulais vous prévenir de...
- Pour votre gouverne, elle est morte. Tuée par un Elfe.

Le chambellan eut un temps d'arrêt. C'est bien ce qu'il avait entendu dire sur le chemin. Meical devait être sacrément en rogne. Mais à vrai dire, il avait lui-même le coeur léger que son amant ne se soit pas retrouvé seul face au monstre déchaîné.

- Ah..., ne finit-il qu'à trouver à dire, clignant des paupières, conscient de paraître un tantinet ridicule.

Le Marquis dut retenir un rire, et, ignorant le monde présent, il se détourna, se penchant sur le cadavre de la bête. Son compagnon, qui était aux yeux de tous son serviteur, le rejoignit à grands pas. Meical avait saisit une branche raide de taille moyenne qui gisait sur le sol, et s'en servait pour examiner à son aise la mâchoire du colosse. Curieusement, l'animal possédait deux paires de canines. Appuyant de l'extrémité de la branche sur une poche située à la base d'une d'entre elles, l'homme s'aperçut qu'une goutte d'un liquide visqueux de couleur vert céladon perla à la pointe d'une dent.

- Aha !, s'exclama le Marquis avec une nuance de triomphe dans la voix. Une glande venimeuse ! Et qui avait raison ?!
- C'est vous, évidemment..., soupira le serviteur, comme s'il regrettait ses paroles avant même de les avoir prononcées mais qu'il devait bien se rendre à l'évidence.

Le noble se releva, considérant ses gants d'un oeil critique, espérant ne pas les avoir tâchés, mais satisfait de sa découverte.

- Les Wargs n'ont pas ce genre de glandes, aux dernières nouvelles. Mon hypothèse semble donc se vérifier : cette bête a été modifiée et nous a été envoyées à dessein par une quelconque pensée intelligente. Pour tuer. Semer la panique.

Considérant la dépouille d'un oeil qui voyait à travers, et bien plus loin encore, il haussa les épaules à la conclusion de ses propres pensées :

- Origines de l'Île des Ténèbres, sans aucun doute.

Il se retourna vers la Dauphine du Royaume, d'un visage blasé mais fier, et lui dit d'un ton dont il retint au mieux la goguenardise :

- Voilà à quoi cela sert, d'examiner le corps de cette bête. Et si l'on étudie au plus vite la constitution de ce venin, nous pourrons même trouver au plus vite un antidote pour ceux qui ont pu être infectés... Mais bien sûr, je suis certain que vous y aviez déjà pensé..., finit-il avec un sourire poli qui masquait l'injure à la perfection.

Lix observa la scène, frustré, les muscles tendus, les nerfs à vif.. Il ne comprenait pas la réaction du Marquis, qui venait de désobéir aux ordres de la jeune princesse Elenwë. Celui-ci, armé d'un gant, s'était mis à examiner le warg et avait découvert une substance vénimeuse. Depuis les wargs étaient-ils vénimeux ? Il se mit à réfléchir quelques instants, laissant la réflexion circuler dans son cerveau, jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'un seul homme pourvait muter les créature, changer leurs moléucules et leur ADN. Et cet homme, c'était Dark Chépaki, son père, le bras droit du Seigneur des Ténèbres et bien plus vieux que ce dernier.

"Ce n'est pas possible, murmura t-il pour lui-même. Ansi donc mon père a réussi à m anipuler à sa guiser toutes les molécules d'une simple créature pour la métamorphoser en monstre sanguinaire."

Le pauvre homme se tourna vers Elenwë, la regarda durant un long moment, comme si un danger allait la menacer un jour. Qu'allait-il faire maintenant qu'une menace réelle allait bien survenir ? Il se tourna vers le Marquis qui était trop orgueilleux et trop heureux d'avoir découvert ce que cachait le warg sous ses entrailles. Il se mit à détester le Marquis et si il avait le pouvoir de le faire virer de là, il le ferait, que ce soit avec douceur et courtoisie, ou avec force et autorité. Il espèrait qu'Elenwë allait réagir maintenant, comme une véritable reine.

Elenwë commençait sérieusement à en avoir marre de cet impertinent qui se prenait pour le Roi. Mais il fallait qu'elle s'efforce de rester calme, c'était cependant de plus en plus dur.

- Monsieur, sachez qu'ici, vous n'êtes plus sur vos terres car vous habitez à La Nouvelle, il me semble. Sachez aussi que même sur vos terres, c'est le Roi de l'Île qui gouverne et qu'en son absence, c'est moi qui le remplace. Et si je souhaite garder le petit garçon avec moi, je le ferai que vous le vouliez ou non. Et c'est donc ce que je vais faire : le garder.

Elenwë avait fait exprès d'appeler le Marquis Monsieur car lui se foutait complètement de son rang, donc elle ne voyait pas pourquoi elle ne se foutrait pas du sien. Après avoir dit ce qu'elle avait dit, la jeune fille se rendit invisible, tenant par la main le petit garçon. Elle disposait maintenant de quelques minutes environ 1/4 d'heure pour se rendre dans un lieu où elle ne verrait plus le Marquis et les "ordures" qui l'accompagnaient. Elle savait que Lix et ceux qui le voulaient pourraient la suivre grâce aux pouvoirs de Lix.

(hj : Meical, j'ai fait ça parce que tu énerves Elenwë (lol) mais aussi pour libérer nos persos et aussi pour mettre du piment)

(hj : Elenwë est à la Rivière pas dans la forêt )

Mardil avait attentivement écouté ce que venait de lui murmurer Lix à l'oreille. Mais il devait aller retrouver Petite Marie. Mélior venait de lui dire par la pensée qu'elle était aurpès d'elle et qu'Enya était allée rejoindre Elenwë à la rivière Langevin. Mardil finit son travail, soigner les blessés puis se tourna ensuite vers le Maire du village.

- Monsieur le Maire, tous les blessés sont soignés, ils sont sur les brancarts de fortune que j'ai pu faire à base de branchages d'arbres. Je dois maintenant aller retrouver Petite Marie. Désolé de devoir vous quitter aussi vite et pardon aussi pour ce qui vient de se passer.

Mardil faisait bien sûr allusion à l'algarade qui venait d'avoir lieu à cause du Marquis, algarade qu'il avait suivi mais à laquelle il n'avait pas pris part.

[Le Maire]
- Ce n'est pas grave ! Merci pour votre précieuse aide, Mardil ! Vous pouvez disposer. Je vais me faire aider des survivants pour ce qui reste à faire. Au revoir !

Mardil fit un dernier signe de la main au Maire du village et quitta le village où avait eu lieu le désastre pour aller chez Mélior.

(hj : fais prendre sa forme humaine à petite marie pour montrer que le temps est passé entre tout à l'heure et maintenant. et je ferai ensuite arriver Mardil)