Dans les Rues du village

A l'entrée de la ville ,Tempète avait ralenti un peu l'allure .Dans les rues du village, le cheval trottinait .Tout le monde se tournait vers lui et Luria tellement il était majestueux .Elle avait l'intention de remettre d'abord l'épée forgée des mains de Skandar à Ifilgor .Elle descendit de son cheval et elle traversa les rues à pied et le cheval suivait derrière .Les rues étaient plus calmes qu'à Soleil-Ange .C'était là où il fallait habiter si on voulait avoir une petite vie tranquille et sans soucis .Les maisons se ressemblait à peu près toutes.Luria se demandit où pouvait bien habiter cette Ifilgor .Un habitant passa devant elle .Elle se dirigea vers lui et lui demanda où habitait cet Homme.Il le conaissait surement ce qui fit le cas lorsqu'elle vit le visage de l'homme habité soudainement par un grand sourire et qui lui indiqua les rues et ruelles à prendre .Cet homme lui ajouta aussi que tout le monde se conaissait ici .Elle le remercia bien gentillement Et prit les directions qui lui avaient indiqué .Elle prit une rue ce fut un cul de sac .Ifilgor semblait vivre ici d'après l'homme.Elle se dirigea vers là . Les prfésentations se firent vite faits et elle lui remetta l'épée .Ifilgor donna la bourse qu'il devait à Skandar et elle remontit sur son cheval .Elle alla à l'arrière de la ville où semblait se trouver la personne qui avait besoin de la potions de Lukiar.Cette maison était bel et bien à l'écart .Mais elle n'était pas blanche comme toutes les autres.Les autres habitats semblait neuf et celle ci avait l'air de se détruirez par une peinture écaillée .Le bois de la porte était vieux aussi .Elle descendit de son cheval et se dirigea vers la petite maisonette.

Humaine, Fée Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 14/07/2006

Khan venait d'arriver dans le village où il y avait beaucoup de bruit. En effet, les gens criaient et couraient dans tous les sens, fuyant probablement quelque chose. Khan passait inaperçu au milieu de ce tumulte, il y avait du sang partout, des corps enchevêtrés les uns sur les autres. Et c'est alors que Khan vit un groupe d'Humains semblant vouloir neutraliser quelque chose. Il s'avança en courant vers les Hommes qui reculèrent brusquement en le voyant, visiblement apeurés de voir une autre bête, Mais Khan ne se préoccupa pas des Hommes mais sauta sur la Bête qui n'était autre que le Warg, visiblement encore assoiffé de sang. Il commença à lutter avec lui, à se battre avec lui.

Une fois arrivé au village, Mardil vit la même chose que ce que Khan avait vu. Il était désolé pour toutes ces personnes mortes et leur famille mais pour l'instant, il n'avait pas le temps d'aller secourir les gens encore en vie. Il devait retrouver Khan et l'aider. C'est alors qu'il vit le Tigre se battre avec le Warg, tous les deux l'un sur l'autre, en train de se donner des coups de griffe. Le Warg avait plusieurs blessures à divers endroits de son corps, Khan en avait aussi une, visiblement pas grave. Il se mit à courir et les rejoignit bientôt. Il banda son arc et visa, touchant le Warg. Il recommença la même maneouvre plusieurs fois. Une seule flèche rata sa cible et atterrit dans un drap en train de sécher, plus loin, sans blesser personne heureusement. Il se demanda où était passé Petite Marie, espérant qu'elle était en sécurité.

Marie était perchée sur un arbre, non loin des combats, et suivait des yeux Mardil qui essaya de tuer le warg avec une fléchette, qu'il réussit à atteindre du premier coup, mais sans le tuer. Elle le vit ensuite tirer d'autres flèches et une flèche rata sa cible. Mais l'esprit de la jeune femme gardait confiance ; elle savait que le jeune Elfe finirait par vaincre cette créature sanguinaire.

Et puis, elle observait aussi tous les corps enchevêtrés les uns sur les autres, ensanglantés et déchiquetés par les dents aiguisées comme des fils de rasoir du monstre. Elle aimerait pouvoir les aider, aider Mardil et les autres personnes. Mais hélas, dans l'état où elle se trouvait, elle ne pouvait rien faire que de les observer. Tout ce qu'elle espérait, c'est qu'il y aurait encore des survivants et que Mardil tuerait la créature.

Humaine, Fée Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 14/07/2006

Khan continuait de se battre avec le Warg, il luttait tant qu'il pouvait contre la Bête qui commençait d'ailleurs à faiblir. Depuis quelques minutes, Khan avait senti que quelqu'un lui venait en aide, en luttant avec la Bête de loin, avec des flèches. Quelques minutes plus tard, Khan sentit que le Warg ne bougeait plus sous lui. Il était mort. Il se positionna alors sur sa proie vaincue, les deux pattes avant sur elle et les deux pattes arrière à terre. Et il se tourna vers Mardil, comme s'il le regardait avec un air de triomphe. Mardil vint à lui.

Mardil comprit à l'attitude du tigre que le Warg était mort. Il s'approcha donc des deux bêtes, dont l'une le regardait. Il allait féliciter Khan de la façon dont il avait combattu la bête quand il ne savait pas pourquoi, son regard se porta sur le Warg qui bougeait encore légèrement. Mardil prit aussitôt son épée dans ses deux mains et il la planta dans le coeur du Warg... Le Warg lança alors son dernier râle, il était désormais bel et bien mort. Mardil peut donc féliciter Khan qui se mit à s'approcher de Mardil, comme pour lui faire un câlin, comme s'il le remerciait. Mardil le caressa et leva alors la tête. Des survivants du village venaient à sa rencontre, visiblement soulagés.

(hj : Petite Marie, si tu veux, je te propose de faire parler l'un des survivants dans ton prochain RP, comme tu veux.)

Petite Marie poussa un cri de joie, Mardil avait bel et bien vaincu la créature sanguinaire avec l'aide de tigre Khan. Elle s'envola de l'endroit où elle avait suivi le déroulement du combat et vint se poser sur l'épaule de son héros, Mardil le Brave. Pendant un moment, elle désirait le prendre dans ses bras, qu'il la serre contre lui mais sous la forme d'une colombe, ce n'était pas très évident. Alors, Marie fut pressée que la nuit tombe au moins elle aurait une chance que son voeu soit réalisé.

Un homme s'approcha d'eux. Un barbu avec un chapeau melon et des bottes de cuir et demanda à Mardil qui il était. Ce dernier lui répondit. Alors, il se mit à genou en se présentant comme le maire du village.

"Au nom du Roi, dit-il avec force pour que toute la foule l'entende, je vous présente Mardil le Brave."

Mardil prétendait ne pas mériter ce surnom de Mardil le Brave, pour plusieurs raisons : parce qu'il n'était pas habitué à ce genre de choses, puis parce qu'il avait fait cela parce qu'il devait le faire, que c'était un devoir pour lui de venir en aide aux autres, quelle race que ce fut, même humaine. Et c'est ce qu'il dit au Maire du village et aux survivants rassemblés devant lui, Petite Marie toujours sur son épaule, et Khan à ses côtés. Après avoir expliqué ce qui est au-dessus au Maire, il dit :

- Ceci dit, merci à tous de m'avoir donné ce surnom mais comme je l'ai dit, je ne crois pas mériter cet honneur, c'était mon devoir.

Marie vit le maire faire un sourire à Mardil et lui proposa avec courtoisie :

"Qui que vous soyez Mardil, vous avez sauvez notre village et en cela, je vous remercie profondément."

Marie roucoula de joie. A ces yeux, Mardil serait son héros.

"Si vous voulez faire un tour dans ma demeure, j'accepterai avec joie de vous recevoir tous les trois", ajouta le Maire gentiment.

Mardil hésitait à donner sa réponse. D'un côté, il voulait bien faire cela, mais d'un autre côté, il sentait qu'il ne devait pas le faire, que son devoir était encore ailleurs,qu'il devait maintenant rentrer au Château, informer en toute urgence le Roi de ce qui venait de se passer et éventuellement réfléchir à la situation car Mardil sentait que tout cela n'allait pas s'arrêter là. Il regarda Petite Marie et Khan afin d'essayer d'avoir leur avis. Il comprit que Khan avait maintenant envie de rejoindre sa maîtresse qu'il voulait protéger et Mardil se mit donc à attendre l'avis de Petite Marie à la demande du Maire.

"J'aimerais que nous restions ici, pensa Marie. Les habitants de ce villages sont des gens honnêtes même si parfois, il leur manque un peu de courage pour défendre. Ne pars pas maintenant, Mardil dit le Brave."

Puis elle roucoula en étant toujours perchée sur l'épaule de Mardil. Elle espérait que l'Elfe avait intercepté sa pensée.

Mardil avait compris ce que Petite Marie désirait.

- Bien, Monsieur le Maire, j'accepte finalement votre invitation. Merci. Mais nous n'allons pas pouvoir rester trop longtemps quand même parmi vous, mais le temps de vous aider encore un peu à remettre le village en état et aussi de faire plus ample connaissance avec vous, Monsieur le Maire.

Mardil n'avait en fait pas très envie de se rendre dans la demeure du Maire du village mais il devait le faire, pour faire plaisir à Petite Marie qui le désirait et aussi pour apprendre éventuellement certaines choses sur le village et ses habitants ou autres. Mais pour lui, faire cela était une perte de temps car il ne pensait pas qu'il allait apprendre grand chose ici. Il se tourna alors vers Khan, le caressa et le tigre lui fit comprendre qu'il voulait toujours partir, ce qu'il fit quelques secondes plus tard, afin de rejoindre Enya. Mardil et Petite Marie restèrent ensemble et se dirigèrent ensemble vers la maison du Maire du village.

Petite Marie était ravie que l'Elfe accepta l'invitation du Maire. Elle connaissait ses habitants. Souvent, elle se perchait contre l'arbre et observait d'un oeil tranquille chacun de leurs mouvements. Tous ici était loyaux et généreux malgré leur manque de courage. Elle quitta l'épaule de Mardil, s'envola en roucoulant joyeusement puis se posa à nouveau au même endroit.

Le Maire avait observé la scène avant de répondre :

"Merci, Mardil. Vous ne serez pas déçu par notre petite commune. Vous voyez, ma case se trouve à l'angle de la rue."

(Hj : Je crée un nouveau post pour que le maire reçoive Mardil et MArie.)

Elenwë et Lix venaient d'arriver au village des Roches Blanches moins d'une minute après avoir quitté l'écurie du Château.

- Voilà, nous sommes arrivés. Il s'agit maintenant de trouver où est Mardil.

Elenwë ne parla pas de Petite Marie car elle ne savait pas que la colombe était toujours avec lui et ne savait pas non plus que cette dernière se transformait en humaine la nuit.

- Vous savez où il se trouve Lix ou pas ?

Elenwë avait toujours la main de Lix dans la sienne. Elle regardait autour d'elle et voyait les survivants du village autour des victimes, la plupart affligées. Elenwë allait les aider avec Lix, mais elle devait avant tout retrouver Mardil et tâcher de voir le Maire du village qu'elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer une ou deux fois, avec son père.

(hj : j'ai tilté un truc au fait, enfin je crois !! lol Attends te le dis par mp Wink

)

(HJ : Elenwë allait les aider avec Lix, mais elle devait avant tout retrouver Lix et tâcher de voir le Maire du village, t'as pas fait une faute par hasard dans ta phrase Wink

)

Lix essaya de focaliser son esprit sur celui de Mardil mais il n'y parvint pas. L'Elfe l'avait surement fermer pour empêcher tout intrus d'y accéder.

"Désolé, Elenwë. Je ne sais pas où se trouve Mardil actuellement. Peut-être a t-il dû fermer son esprit."

Puis il ajouta :

"Nous devons aider les habitants, Elenwë avant de retrouver Mardil. Ils ont besoin de toi, je crois."

(hj : si lol, j'ai corrigé)

Elenwë écouta la réponse de Lix qui conseilla plutôt qu'ils se mettent à aider les villageois avant de faire tout autre chose.

- Oui, tu as raison Lix, nous trouverons Mardil plus tard. Allons aider ces pauvres gens.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Elenwë se dirigea vers une vieille femme qui était agenouillée devant un cadavre de jeune garçon et qui pleurait. Elle aida la jeune femme à se relever sans lui faire mal et l'amena un peu plus loin, afin de tenter de lui remonter le moral et de lui parler. Lix, lui, s'était dirigé vers une autre personne.

Mais Lix, ce qui l'intéressait le plus, c'était d'examiner la créature qui se trouvait allongée au milieu de la rue du village. Mais pour l'instant, il devait aider les personnes blessées qui réclamaient de l'aide. Il s'approcha d'un vieil homme qui pleurait. Sa femme venait de mourrir. Ne sachant pas quoi faire, ni quoi dire car il n'avait pas trop l'habitude d'aider les gens, il lui dit simplement :

"Je suis désolé pour votre femme, Monsieur."

Puis il se tourna vers Elenwë qui elle, s'en sortait bien plus que lui dans son travail.

Elenwë était en train de continuer à tâcher de rassurer la vieille femme, en lui disant que la vie continuait, qu'elle compatissait à sa tristesse, mais qu'il fallait aussi aller de l'avant car son fils n'aimerait pas la voir se laisser aller la suite de sa mort. Puis elle tourna son regard vers Lix qui ne semblait pas trop rassuré, ne sachant certainement pas trop comment s'y prendre. Puis elle allait reporter son attention sur la veille femme car elle vit Mardil arriver avec la colombe qu'elle avait vue à table, au château, puis un homme d'une cinquantaine d'années, qu'elle reconnut pour être le Maire du village. Elle reporta donc son attention sur la veille femme.

- Venez avec moi, Madame, il faut que je voie le Maire qui se dirige vers nous et je crois que je connais quelqu'un d'autre qui saura aussi vous aider.

Elenwë prit donc le bras de la vieille femme sous le sien et se dirigea vers le trio formé par la colombe, le Maire et Mardil.

Mardil avait vu la jeune Elfe se diriger vers lui, le Maire aussi car il avait hâté un peu le pas. Une fois le groupe à sa hauteur, Mardil salua Elenwë en souriant un peu puis se tourna vers le Maire, estimant que c'était à lui de commencer à parler en premier, ce qu'il fit.

- Bonjour Elenwë, dit le Maire, je suis ravie de vous revoir Jeune Demoiselle, surtout dans une telle situation. Merci encore de votre sollicitude. J'espère que votre Père va bien ?

Elenwë, en entendant parler de son père s'efforça de garder son calme et répondit qu'il allait très bien, avec un léger sourire sur les lèvres.

- Bien ! continua Monsieur le Maire. Je suis content pour lui et pour vous Jeune Fille.

Puis le Maire regarda un peu autour de lui et il vit alors Lix avec un vieil homme à ses côtés. Il leur fit signe de venir à leurs côtés aussi. Il avait envie de faire connaissance avec ce jeune homme qui apportait apparemment lui aussi son aide aux villageois. Pendant que Lix arrivait vers eux, Mardil expliqua au Maire qu'il pouvait venir en aide aux villageois , entre autre aux blessés, en les guérissant car il en avait le pouvoir par des onguents ou en fabriquant des potions ou aussi parfois en se contentant de toucher la personne malade si c'était une blessure ou une brûlure. Le Maire approuva cela. Mardil allait donc pouvoir se mettre à l'oeuvre.

Lix était un peu perdu par tout cela. Que faire ? Il se tourna vers Elenwë, lui sourit et ensuite s'aperçut que Mardil ainsi qu'une colombe blanche posée sur son épaule et un autre homme qu'il ne connaissait pas. Tous trois s'approchèrent de Elenwë. Lui aussi alla les rejoindre pour voir quelles étaient les nouvelles.

Petite Marie était toujours sur l'épaule de Mardil. Elle était un peu perdue parmi tous ses personnages et était pressée que la nuit tombe enfin pour pouvoir parler à Mardil.

L'histoire du maire l'avait étrangement bouleversée mais elle se contint et resta immobile sur l'épaule du jeune elfe guérisseur.

Esteban, toujours en croupe sur le cheval d'un soldat, avait écouté la précédente conversation qui avait eu lieu dans le sentier de la forêt. Ils s'étaient ensuite dirigés vers le village de Roche-Blanche, là où avait été tué le Warg, ce qui ne réjouissait pas Lalia. Ils arrivaient maintenant en vue du village. Lalia sentit tout de suite quelques présences hostiles ici. Il y avait notamment la fille adoptive du Roi, celle qu'elle détestait le plus. Il y avait ensuite le fils de Dark Chépaki, mais qui était passé du côté des gentils et qui avait le pouvoir de deviner les pensées des gens comme elle. Il y avait aussi Mardil qui pouvait ressentir certaines choses, notamment grâce à sa communion avec la nature. Et enfin, il y avait cette satanée colombe qu'elle avait blessée volontaiement au Manoir de Meical, colombe qui était atteinte d'une malédiction et qui se transformait en humaine la nuit. Esteban-Lalia, à la vue de tout ce monde, décida de bloquer ses pensées afin que Lix ou Mardil, voire quelqu'un d'autre ici présent, ne ressente pas ses pouvoirs qu'elle avait. Puis toujours avec la troupe dirigée par le Décurion, ils pénétrèrent dans le village.

Petite Marie n'en crut pas ses yeux. Son agresseur venait de faire son entrée dans le village de Roche-Blanche en compagnie de Meical, un homme qu'elle n'appréciait vraiment pas tant il était arrogant et prétentieux, et de ses troupes. Elle éprouva soudain de la pitié pauvre ce pauvre homme qui ignorait que la véritable identité de ce jeune garçon était en fait une femme meurtrière et dangereuse. Aussi, en lisant le visage de son agresseur, elle remarqua une sorte d'hostilité. Elle l'observa d'un regard plein de haine mais ne laissa rien transparaître dans ses émotions, pour l'instant. Mais si la jeune femme touchait à un seul cheveux de Mardil, elle entendrait parler d'elle.

- Faites place aux troupes du Marquis de Seàn'lir-Gleïs !

La compagnie à cheval entrait au galop sur la grand place du village. Le Décurion Keenlyside répéta son ordre de sa voix de stentor et tous s'éloignèrent pour laisser le passage à l'équipée. Les cavaliers arrêtèrent leurs montures dans un ordre parfait.
Ce fut Meical qui, premier de la troupe, mit pied à terre, après avoir scruté d'un regard circulaire qui voyait tout sans rien laisser deviner la ville et ses habitants. Il se tenait droit, lèvres pincées, et, lorsque l'officier descendit à son tour de son cheval, il jeta à ce dernier les rênes de sa monture, à défaut d'écuyer.

L'agitation régnait dans cette bourgade à l'ordinaire si paisible. Des morts gisaient sur le sol, et les vivants tentaient d'apporter l'aide qu'ils pouvaient prodiguer aux blessés.
Le Marquis fronça les sourcils ; cela ne lui plaisait pas - d'autant plus qu'il ne connaissait que les grandes lignes des évènements survenus, et non pas les détails. D'un geste sec, il se fit craquer les phalanges sous ses gants de cuir d'un noir d'aniline ; la main gauche, puis la droite. Elevant cette dernière, ainsi que la voix, il ordonna d'un ton de commande :

- Qu'on me délègue quelqu'un pour venir m'expliquer ce qu'il s'est passé en ces lieux !

Le Maire observa la troupe du Marquis puis ce dernier lui-même. Il vit aussi qu'il y avait un jeune garçon avec eux. Mais il ne lui adressa pas pour l'instant la parole. Ensuite, il s'approcha du Marquis, calmement car il craignait un peu ce dernier. Il s'inclina devant lui puis se redressa et s'exprima à haute voix et de façon claire :

"Messire ! Le warg a fait irruption dans notre paisible village en massacrant hommes, femmes et enfants dont la plupart sont morts ou m utilés gravement. On allait perdre espoir lorsqu'un jeune et brave elfe du nom de Mardil et ainsi qu'un tigre sont venus à notre secours. nos sauveurs, aussi courageux et téméraire, ont réussi à vaincre la créature, l'un à coup de fléchetes, l'autre en l'affrontant à coup de pattes et de dents aiguisés comme des rasoirs. Voilà ce qui s'est passé Sire. Nous avons trouvé un nouvel héros : Mardil le Brave que voici d'ailleurs."

Le Maire lui présenta le jeune elfe qui était debout, Petite Marie perchée sur son épaule.

» les rues du village
» Dans les Rues
» Dans les rues de la Capitale
» Les rues de la villes