La cuisine-salon-salle à manger

La maison de Mardil contenait seulement 2 grandes pièces mais celui lui suffisait. Petite Marie et lui entrèrent dans la grande cuisine qui servait aussi de salon et de salle à manger. Ils étaient désormais tous deux à l'abri du froid et du vent dans sa demeure. Il était content de se retrouver enfin ici, même si grande marche au Piton Enneigé lui avait beaucoup plu. Mais il était cependant assez fatigué et n'avait envie que d'une chose : dormir après avoir mangé un peu et bu un peu. Il s'assit donc à table, Petite Marie fit de même à ses côtés mais la jeune femme était encore plus fatiguée que lui.

- Petite Marie, je vais manger quelque chose et boire un peu, puis nous irons nous coucher d'accord ? Je suis fatigué, je le reconnais et vous aussi, vous êtes épuisée. Mais si vous en avez encore la force, je vous suggère de manger aussi quelque chose.

Mardil se releva, prit un peu de nourriture dans son réfrigérateur puis prit deux assiettes et des couverts dans un meuble et les mit sur la table.

Petite Marie avait faim ce soir. Elle avait froid et tremblait de tous ses membres, elle se sentait sale aussi. Elle aurait aimé prendre une douche et se laver un peu. De sentir l'eau ruisseler entre ses seins. Elle se contenta de regarder Mardil qui lui avait apporté des assiettes et les couverts. Elle lui fit un petit sourire puis lui demanda toujours d'une voix aussi douce que profonde :

"J'aimerais me doucher, Mardil, avant de manger, si cela ne te déranger."

Depuis quelques minutes, elle avait commencé à le tutoyer tandis que Mardil, lui, la vouvoyait toujours.

Mardil sourit à la jeune femme.

- Allez-y Petite Marie, Je vous en prie. La salle de bains est en sortant de la pièce sur la droite. J'irais après vous ! Cela me fera du bien aussi ! Je pensais y aller après manger car j'ai une faimde loup mais y aller avant ne sera pas plus mal finalement.

Mardil alla dans un petit placard mural près de la sortie de la cuisine et y prit dedans une serviette de bain, un gant qu'il tendit à la jeune femme en souriant.

(hj : je te laisse créer le sujet salle de bains dans la maison de Mardil)

Quand Mardil vit revenir la jeune femme dans la cuisine, il la trouva ravissante. Avant qu'il en eut lui-même conscience, il s'était levé et serrait la jeune fille dans les bras... Puis l'embrassait dans le cou....Et sur la bouche. Il se recula alors comme s'il avait été brulé par ce baiser. Il recula d'environ un mètre.

- Je suis désolé Petite Marie... Je n'aurais jamais dû faire cela. Pardonnez-moi, je ne suis qu'un idiot.

Il avait parlé de façon confuse, vraiment gêné et ne savait plus comment réagir... Devait-il attendre une réaction éventuelle de Petite Marie, même si cela était une baffe ? Devait-il sortir de la cuisine et aller à son tour prendre sa douche ? Il décida d'attendre une réaction de la jeune femme, qu'elle quelle soit, près de la porte de la cuisine.

Petite Marie avait l'impression de vivre dans un conte de fées. Mardil s'était approché d'elle, l'avait serrée dans ses bras puis l'avait embrassée dans le cou et ensuite sur les lèvres. Elle assimila tous ses événements et était prête à répondre à son baiser lorsque ce dernier s'éloigna d'elle, d'un bon mètre environ.

D'un geste décidée, elle se précipita dans ses bras sans même le temps de dire quoi que ce soit, l'enlaça autour de son cou puis l'embrassa sur les lèvres, ferma les yeux où une larme brillait. Elle était peut-être folle de réagir ainsi. Mais Mardil était l'homme de sa vie, son prince charmant.

"Je t'aime, Mardil", lança t-elle à la fin du baiser.

Mardil n'en revenait pas ! Quoi que si il s'en doutait un peu de l'Amour que lui portait Petite Marie mais il ne se serait jamais douté qu'elle réagirait comme cela. Il aurait plutôt pensé que la jeune femme serait un peu étonné de ce baiser subit qu'il lui avait fait quelques secondes auparavant alors qu'il l'avait tenu dans ses bras pendant presque 5 nuits. Mardil sourit et regarda la jeune femme.

- Je ne peux pas dire la même chose en ce qui me concerne, car je ne sais pas vraiment ce qu'est l'Amour ! J'ai connu des femmes, j'en ai eu quelques-unes dans mes bras, mais je ne les aimais pas. Avec vous, avec toi, Petite Marie, c'est différent. Peut-être que je suis aussi amoureux de toi ? Qui sait ?

Mardil avait enfin tutoyé Petite Marie, il se doutait que cela ferait plaisir à la jeune femme. Il la serra encore plus fort dans ses bras et l'embrassa de nouveau.

- Bon allez, je ne vais pas te refaire reprendre une douche, dit-il en souriant et en lui faisant un clin d'oeil. Je vais me laver, je reviens et nous mangerons un peu puis irons nous coucher.

Il sourit de nouveau, lâcha la jeune femme puis alla dans la salle de bains.

Petite Marie imagina Mardil sous la douche. L'eau ruisselant sur son torse nu et musclé, ses cheveux blonds, son visage calme et tendre à la fois. Cette idée la fantasma passionnément. Elle se sentait prête à passer la nuit dans ses bras si il le fallait. Elle aurait joué toute la nuit les femmes aguicheuses dont la sensation du plaisir l'avait envoutée. Elle ne sut plus où elle avait la tête pendant qu'elle attendait l'homme de sa vie. Et quand elle la vit revenir, elle crut voir un ange apparaître devant ses yeux.

"J'aime l'odeur de ton parfum, Mardil. Tu sens si bon,"annonça t-elle d'une voix douce tandis qu'elle contempla la fermeté de son corps musclé dans lequel elle s'était réfugiée plusieurs fois.

- Ha oui ? C'est gentil ça ! Merci ma belle ! Dit-il en la prenant dans ses bras. Toi aussi, tu sens très bon, tu sais ? Je me demande comment j'ai pu arriver à tenir aussi longtemps sans t'embrasser, alors que je t'ai tenu si souvent dans mes bras ! Maintenant que j'ai goûté à tes lèvres, je sens que je ne pourrai plus m'en passer !

Et comme pour confirmer ce qu'il venait de dire, il embrassa de nouveau Petite Marie sur ses lèvres.

- Allez, nous mangeons un peu ? Et puis, nous irons nous coucher, d'accord ?

Marie se sentait mieux maintenant. Elle était certes fatiguée... et avait également faim.

"Je pourrais manger n'importe quoi tant que je suis heureuse ce soir d'être en ta compagnie. Une bonne salade composée et des fruits exotiques nourriraient mon estomac vide," lança t-elle, aborant un sourire gracieux.

Puis elle s'installa à table, face à son bien-aimé.

"Mardil, si tu veux que je t'aide pour préparer le repas, dis-le moi."

Mardil la regarda tendrement.

- Non assieds-toi, je m'occupe de cela !

Et il se dirigea vers un un petit meuble où il prit un paquet de riz, du thon en boîte, et des tomates. Puis il sortit aussi l'huile, le vinaigre, le sel et le poivre. Il se mit ensuite à faire cuire du riz, puis tria les tomates, les mit dans un plat avec le thon. Quand le riz fut prêt, il le laissa un peu refroidir. Puis le mit aussi dans le plat, et fit ensuite la sauce de la salade. Il sortit ensuite deux couverts (une fourchette et un couteau chacun), une assiette chacun qu'il posa sur la table de la cuisine. Puis il amena le plat sur la table aussi ainsi que plusieurs variétés de fruits exotiques.

- Voilà ! Petite Marie, le riz risque d'avoir un peu réchauffé le reste de la salade car il est encore tiède mais ça devrait aller je pense ! J'espère que le menu te convient, dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

Il s'assit sur une chaise et la regarda en souriant, attendant sa réponse.

"Hum, tout cela a l'air vraiment très appétissant," fit Marie en savourant le plat cuisiné par Mardil.

Elle saisit la cuillère, puis se servit un peu de salade de riz qu'elle déposa dans son assiette puis, une fois que cela fut terminé, elle contempla son bien-aimé qui se servait à son tour.

"Ce soir, je suis la femme la plus heureuse de toute l'île du Crépuscule et même du monde entier. Je suis tombé amoureuse d'un elfe merveilleux qui sait si bien prendre soin de moi", déclara t-elle, souriante.

- Ha oui ? dit Mardil en la regardant. Haaaaa si tu savais par quels tourments tu m'as fait passer Petite Marie ajouta-t-il en se servant de la salade à son tour. Mais attends, je m'explique un peu mieux. Je veux dire par là que je ne suis jamais tombé amoureux autant que je le suis de toi, je ne savais pas que l'on pouvait être aussi heureux, et je ne voulais en aucune façon céder trop rapidement à mes sentiments, je voulais te déclarer quelque chose de vraiment vrai mais j'avais peur de le faire, car je ne savais pas comment m'y prendre. Je devais donc très souvent lutter contre l'idée de te prendre dans mes bras, de t'embrasser. Et quand je t'avais dans mes bras, c'était très dur de lutter au Piton Enneigé. Plusieurs fois, je t'avouerais même que j'ai osé t'embrasser sur la joue sous ta forme de colombe, dit Mardil en rougissant, ce qui était rare chez lui.

Il se mit ensuite à commencer à manger.

"Et moi, commença t-elle à se confier, dès que je t'ai vu pour la première fois, je suis tout de suite tombée amoureuse. Te voir prendre soin de moi, de me soigner et de sentir tes doigts si doux effleurer la surface de ma peau me réchauffait l'âme et le coprs . J'étais si heureuse de t'avoir croisée que j'ai décidé de te séduir, de briser peu à peu cette chaîne invisible qui nous séparait tous les deux. Et quand j'ai senti que tu m'embrassai sous ma forme de colombe, quand j'ai remarqué , juste avant de combattre le warg, que tu avais fabriqué un petit nid sous forme de coton, cela m'a flattée. Puis un jour, j'ai tant attendu que tu me prenais dans tes bras, que tu me serrais contre toi, que tu me cajolais, je me sentai protégée. Plus rien de malheur ne pouvait m'arriver. Et un jour, tu m'as embrassé. C'était le plus beau moment de ma vie."

Marie s'empourpra mais en même temps, elle avait des larmes qui roulaient sur sa joue rose.

Mardil vit les larmes couler sur la joue de la jeune femme mais il savait qu'elle n'était pas triste, que c'était l'émotion qui la faisait pleurer. Elle était contente en fait, mais émue parce qu'il avait craqué pour elle, parce qu'il lui avait enfin dévoilé ses sentiments.

- Tu as raison Petite Marie, j'en fais le serment ! Moi vivant, je te protègerai au péril de ma vie, je peux te le garantir !

Il savait désormais que s'il perdait Petite Marie, rien ne serait plus comme avant. Il avait compris qu'il tenait trop à elle. Il lui sourit et la regarda tendrement.

"Et moi, promit Petite Marie s'essuyant les larmes qui ruisselaient sur sa joue, je t'aimerai tout au long de mon existence, jusqu'à ce que la mort nous sépare et même au-delà."

Ce qu'elle disait n'était qu'une pure vérité, la seule raison que lui dictait son coeur, qui hélas ! connaissait tant de tourments. Mais tant que Mardil resterait à ses côtés pour la protéger et la chérir, elle ne craignait plus rien même si l'obscurité s'empererait d'elle.

Elle fit un sourir à l'Elfe qu'elle aimait puis commença à prendre une bouché de salade de riz. Elle avait faim et elle était heureuse également.

Mardil était heureux, il avait enfin avoué ses sentiments et cela ne le tourmentait donc plus. Au fond de lui, il se savait amoureux de la jeune femme depuis plusieurs jours mais avait eu un peu peur de le lui dire jusque là. C'était enfin chose faite ! Il la vit manger avec appétit et sourit. Il mangea quelques bouchées à son tour tout en la regardant de temps en temps amoureusement.

Petit Marie mangeait avec appétit ce soir là. En fait, tout était délicieux dans ce qu'avait mijoté Mardil, du riz jusqu'aux miettes de thon. Et puis, il y avait aussi le regard de ce dernier qui l'observait avec tendresse par moment. Lorsqu'elle eut terminé, elle attendit tranquillement avant de demander quelque chose qui lui tenait à coeur. Et elle espérait qu'il allait accepter ce qu'elle désirait réellement.

Mardil finit de manger, il vit que Petite Marie avait aussi mangé de grand appétit, malgré sa grande fatigue.

*"Le grand air, ça creuse ! Se dit-il."*

La jeune femme le regardait, elle semblait avoir quelque chose à dire mais semblait hésiter.

- Tu as quelque chose à me demander ou à me dire Petite Marie ? Je t'écoute, n'hésite pas ! Je suis fatigué, j'ai envie de dormir, mais je peux encore veiller quelques minutes pour écouter encore ta belle voix me parler avant de m'endormir !

Il sourit à la jeune femme, attendant qu'elle se mette à parler.

Petite Marie s'empourpra lorsque Mardil déclara qu'elle avait une belle voix. Elle lui offrit un sourire radieux.

"Oh ! J'aimerais passer la nuit à tes côtés, dans tes bras. J'ai si froid que j'en tremble. Avec tes bras protecteurs tu me réchaufferais le coeur comme une flamme attenuante."

Elle posa sa main sur celle de Mardil puis l'embrassa passionnément.

Mardil sourit à ce que venait de dire la jeune femme qui venait de poser sa main sur la sienne et de l'embrasser de nouveau. Il se leva, la fit lever et la serra dans ses bras, puis l'embrassa passionément dans le cou.

- Je suis d'accord, belle Demoiselle, mais à une seule condition, dit-il en souriant. Que tu me réveilles avant le petit jour, afin que je puisse te voir et t'admirer à nouveau sous ta forme humaine, voire t'embrasser avant que tu te transformes.

Mardil sourit, car il se doutait que la jeune femme serait d'accord pour ce qu'il proposait.

- Allez, allons nous coucher, tu me diras dans ma chambre si tu acceptes la proposition que je viens de te faire, dit gentiment le jeune Elfe.

(hj : poste dans la chambre de Mardil en répondant si tu veux)

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