Dans la cuisine

Humaine, Fée Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 14/07/2006

Enya était en train de prépaer à manger pour sa mère et pour elle. Cela lui arrivait souvent de faire cela pour aider sa mère qui était assez fatiguée, surtout depuis quelque temps. Sa mère disait que tout allait bien, qu'il n'y avait aucun problème, que c'était seulement de la fatigue mais la jeune fée s'inquiétait cependant pour Mélior, et depuis quelque temps, elle songeait à aller à la ville, pour savoir s'il n'y avait pas un médecin qui pourrait savoir ce qu'elle avait. Mais Enya ne voulait pas parler de ce projet à sa mère adoptive, car la connaissant, elle refuserait de voir un médecin. Enya n'aimait pas mentir, mais il faudrait bien qu'elle trouve une excuse pour se rendre bientôt dans la Capitale de l'Île afin d'y chercher un médecin et le ramener devant sa mère. Enya n'allait que très rarement dans la capitale de l'Île, pour y faire de temps en temps le marché, mais elle se rendait le plus souvent dans la ville la plus proche de la forêt, La Nouvelle. Elle voyait assez peu de monde en général, car elle était très timide. Mais si elle rencontrait un jour quelqu'un qui lui montre de l'amitié, elle serait fidèle à cette amitié-là. Enya pensait donc à ce projet de se rendre dans la capitale tout en préparant à manger : du lapin avec des champignons et des pâtes. Une heure plus tard, quand le repas fut prêt, Enya prépara un plateau repas contenant deux parts du ragoût, de l'eau puis elle alla dans la chambre de sa mère.

Petite Marie se retrouva dans la cuisine en compagnie d'Enya. Avant de se rendre en cet endroit, elle avait murmuré à Mardil d'une voix profondément douce une bonne chance pour soigner la femme malade. Le yeux fatigués, les jambes lourdes car elle n'avait pas pu dormir depuis qu'elle avait quitté le Manoir d'Aequinoxe du Marquis Meical, elle regarda par la fenêtre de la pièce qu'il faisait encore nuit dehors et qu'il lui restait encore quelques heures avant de reprendre la forme d'une colombe blanche. Et puis, il y avait Mardil dont elle commençait à tomber amoureuse. Ce jeune elfe se montrait si doux avec elle, si galant, si agréable ; l'amour avait frappé à sa porte malgré sa malédiction. Enya la regardait, la jeune femme voulait faire connaissance avec elle.

"Cela me ferait plaisir de faire plus ample connaissance avec vous, Enya. Je trouve votre demeure votre très agréable, je me sens bien ici, bien mieux qu'au château du Roi."

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Enya avait vu que la jeune femme semablait fatiguée mais ne posa aucune question, non seulement par timidité mais aussi parce que ça ne la regardait certainement pas.

- Asseyez-vous Petite Marie, je vous en prie.

Ce que fit la jeune femme, sur une chaise en bois. Enya s'assit en face d'elle. Elle se mit à rougir, elle avait envie de parler avec Petite Marie mais sa timidité l'en empêchait. Mais il fallait qu'elle se domine et parle.

- Moi aussi, j'ai envie de faire plus ample connaissance avec vous. Le château du Roi ? J'y mets très rarement les pieds !! Je ne me sens pas trop à l'aise dans ses grands espaces, dans la ville. J'ai toujours vécu ici, moi, auprès de ma mère adoptive, qui est pour moi ma vraie mère. Vous connaissez Mardil depuis longtemps au fait ?

Enya rougit après avoir posé la question. La jeune fille était timide, certes mais curieuse aussi, et parfois malgré sa timidité, la curiosité prenait le dessus. Elle espérait ne pas avoir été indiscrète en posant sa question.

"Mardil, répéta Marie en devenant écarlate. Je le connais que depuis cette nuit. C'est un Elfe vraiment adorable, très attentionné avec un coeur qui dépassent les limites de la générosité. A mes yeux, il est si précieux. Je me rend compte que tout le monde le demande, même le Roi a besoin de lui. Enfin, je pense plutôt qu'il a proposé ses services au Roi car une créature mystérieuse et dangereuse menace la population de notre île. Je l'ai vue plusieurs foi, surtout dans la Forêt de Chicôts et le petit village de la Nouvelle. C'est là que se situe sa zone d'attaque. Et le Warg me fait peur car je ne voudrais pas qu'il m'enlève le seul elfe que j'ai jamais aimé.

Petite Marie avait parlé librement ; elle était certaine de faire confiance à Enya, car, au fond, c'était une personne très bien.

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Enya sourit en voyant la jeune femme se confier aussi facilement à elle.

- A vous voir tous les deux, on croirait que vous vous connaissez depuis longtemps. Vous semblez être amoureuse de lui, Petite Marie. Pensez-vous qu'il éprouve aussi des sentiments envers vous ou pas ?

Enya se rendit alors compte qu'elle avait peut-être été indiscrète. Elle se reprit.

- Heuuuuuuu, désolée de mon indiscrétion. Si vous ne voulez pas répondre, je comprendrai tout à fait Petite Marie.

Et Enya se mit à rougir.

Mais Marie, au lieu de répondre, se mit à fondre en larmes. Elle ne pleurait pas parce que Mardil ne l'aimait pas car au fond d'elle, elle savait que celui-ci l'aimait, elle pleurait tout simplement à cause de cette malédiciton qui l'a poursuivait depuis l'âge de ses dix ans et qui l'empêchaient d'aimer qui que ce fût.

"Oh excusez-moi, se reprit-elle en s'essuyant les yeux."Je crois, enfin je sens qu'il est amoureux de moi", se confia t-elle, les yeux toujours emplis de larmes.

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En voyant la jeune femme pleurer, Enya fut peinée aussi. Elle se rapprocha de la jeune femme, s'agenouilla devant elle.

- Petite Marie, que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous si triste tout d'un coup ? Voulez-vous ou pouvez-vous m'en parler ?

Enya avait parlé un peu timidement, en hésitant à dire ce qu'elle avait dit mais elle sentait que Petite Marie était triste et elle voulait faire de son mieux pour la consoler.

"Dois-je mériter son amour, Enya ? demanda t-elle avec autant de tristesse que le son de sa voix pouvait émettre. Et s'il se faisait tuer par un warg assoiffé de sang ? Quand j'y pense, cela me donne mal au coeur. Je ne voudrais pas qu'il meure avant de lui avoir dit que je l'aime." Et elle fondit à nouveau en larmes.

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Enya était toujours à la même place par rapport à la jeune femme, elle avait maintenant ses mains sur les genoux de Petite Marie. Dans ce qu'elle venait de dire, Enya avait senti que Petite Marie ne lui disait pas tout ce qu'elle avait sur le coeur, qu'il y avait encore autre chose. Parfois, la jeune fille sentait ce genre de choses là, sa mère lisait dans les pensées et avait appris à sa fille adoptive à déceler certaines choses qui n'étaient pas dites, mais Enya n'avait pas voulu développer ce pouvoir, ce qui fait qu'elle ne pouvait pas lire autant dans les pensées que Mélior, mais pouvait seulement sentir si quelqu'un lui cachait quelque chose ou ne lui disait pas tout, sans savoir exactement ce que c'était. En découvrant cela, Enya ne dit pourtant rien, elle ne voulait pas perturber Petite Marie encore plus qu'elle ne l'était. Elle se contenta donc d'essayer de rassurer celle qu'elle considérait comme son amie.

- Petite Marie, je ne sais si Mardil vous aime, mais je suis sûre qu'l vous apprécie beaucoup. Et il a l'air de savoir se défendre, ne vous inquiétez pas pour lui.

La jeune fille sourit ensuite à Petite Marie, espérant l'avoir rassuré suffisamment.

Quand Mardil arriva dans la cuisine, il ne se fit pas voir dès le début et comtempla la scène qu'il avait sous ses yeux. Ce qui l'émut profondément. Enya était à genoux aux pieds de Petite Marie, semblant la consoler. Petite Marie était en train de pleurer à chaudes larmes, Mardil n'en connaissait pas la raison. Mais cela l'attrista cependant aussi. Quelques larmes coulèrent sur ses joues mais il les refoula. Il ne savait s'il pouvait interrompre la conversation des deux jeunes femmes qui semblaient en grande discussion, mais le jour approchait, Petite Marie allait bientôt redevenir colombe pour toute une journée. Il fallait que Mardil explique tout à Enya pour sa mère. Il s'avança donc auprès des deux jeunes femmes.

- Me revoici, Mesdemoiselles. J'espère que je ne vous dérange pas trop en pleine conversation.

Mardil avait parlé calmement, sérieusement, en regardant Enya. Il avait préféré ne pas regarder Petite Marie, de peur de se remettre à laisser couler quelques larmes. La voir pleurer était quelque chose de très difficile pour lui. Et de peur de se laisser aller à la prendre dans ses bras, il s'abstint. Il ne voulait pas encore dévoiler ses sentiments à la jeune femme, il ne devait pas.

Marie devint écarlate lorsqu'elle vit Mardil entrer dans la cuisine. Ce qui la gênait car elle ne voulait pas que le jeune Elfe la voit en larmes, surtout pour cette raison particulière où elle pensait à lui. Baissant les yeux pour éviter de croiser pour l'instant son regard, elle regarda ses pieds et écouta l'Elfe s'adresser à Enya.

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Enya, en voyant Mardil, s'était rapidement relevée. Elle avait vu Petite Marie baisser les yeux afin qu'il ne la voie certainement pas pleurer, mais la jeune femme pensait que Mardil avait certainement vu Petite Marie pleurer en arrivant mais elle ne dit rien à ce sujet. Elle vit, en regardant Mardil que celui-ci avait l'air tranquille, elle supposa donc que les jours de sa mère n'étaient pas en danger. D'ailleurs, quand il se mit à parler et à lui dire ce qu'il attendait d'elle afin d'aider Mélior, la jeune fille fut rassurée et promit qu'elle allait s'occuper de sa mère comme il se devait.

Petite Marie était ravie que la mère d'Enya puisse bientôt guérir, grâce au fabuleux soin de celui dont elle était en train de tomber amoureuse. Elle sourit à Enya qui lui rendit son sourire puis se tourna vers Mardil avant de regarder par la fenêtre. A l'est, une lueur verte commençait à paraître, annonçant ainsi que bientôt, il ferait jour et que Marie se retrouverait à nouveau en une colombe blanche. Mais avant de partir, elle avait envie de manger quelque chose sauf qu'elle n'osait pas trop le demander, vu qu'elle n'était pas chez elle.

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Enya avait un peu faim. Elle n'avait pas mangé depuis hier midi. Il était maintenant environ 5 h du matin, le jour allait se lever, elle avait passé une nuit blanche, ce qui lui arrivait de temps en temps. Dans ces cas, elle mangeait un peu à l'aube, afin de mieux arriver à tenir toute la journée par la suite. Et aujourd'hui, c'était encore pire car elle n'avait rien dans le vendre depuis la veille. Elle alla donc dans le garde-manger, dans un coin de la cuisine.

- L'un de vous deux veut manger ou boire quelque chose ? N'hésitez pas si c'est le cas. Dites-moi ce que vous voulez et je vous dirai si je l'ai.

Enya avait parlé un peu timidement.

Cela tombait bien qu'Enya leur proposait à manger. Marie avait une de ses faims.

"S'il y a des fruits, je veux bien avec du pain et du fromage. Je ne mange pas de viandes, je suis végétarienne."

Depuis qu'elle se métamorphosait en colombe blanche, la jeune femme n'avait plus jamais goûté à la chair. Elle se nourrissait que de légumes, de fruits ou de pains. Etre un oiseau lui a permis de voir le monde autrement.

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Enya sourit à la jeune femme et sortit des fruits : pommes, poires qu'elle rinça et mit sur la table dans un plat. Ensuite, elle alla dans le frigo d'où elle sortit du fromage : un camembert, du roquefort. Elle prit ensuite le pain dans la huche à pain et le posa aussi sur la table. Elle ser tourna ensuite vers Mardil et vit que celui-ci se tenait un peu à l'écart. Il semblait inquiet en regardant alternativement le ciel puis Petite Marie. Enya se demanda ce qui se passait mais ne posa aucune question malgré la grande envie qu'elle avait de le faire. Sa timidité l'en empêchait un peu puis même si elle était curieuse, elle ne voulait pas prendre le risque de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Alors qu'elle allait cependant demander à Mardil s'il voulait manger aussi quelque chose, Enya le vit sortir de la cuisine et aller dehors. Enya s'assit.

- Petite Marie ? Savez-vous ce qu'a Mardil ? Il m'inquiète. Il a regardé le ciel puis vous, et il est sorti brusquement dehors.

Enya prit des couteaux dans un tiroir accroché à la table, les posa sur la table, en prit un pour elle et commença à se faire une tartine de roquefort.

Marie se leva brusquement puis, prit un morceau de pain avec du fromage et alla rejoindre Mardil à l'extérieur. Et lorsqu'elle se retrouva à la porte de la cuisine, elle lui dit :

"C'est bien l'heure, Mardil. Je sais que je ne peux m'échapper à ce mauvais sort. Merci d'avoir passé la soirée avec moi," déclara t-elle toujours avec cette même voix, d'une douceur incomparable.

Elle avait envie de s'approcher de lui, de l'embrasser : elle avait envie qu'il la prenne dans ses bras juste une minute, juste un instant pour qu'elle oublie cette malédiction qui la poursuivait depuis tous les jours. Lorsqu'elle s'approcha de lui, elle se contenta juste d'une chose : de lui envoyer un tendre baiser sur la joue de l'Elfe.

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Enya allait d'étonnement en étonnement. Elle n'avait encore jamais vu quelqu'un manger aussi rapidement que ce que venait de le faire Petite Marie à l'instant. Et voici qu'à peine fini de manger, Petite Marie s'était levée et avait rejoint Mardil., semblant pressée. Enya resta où elle était, à manger son fromage.

Mardil fut étonné du bisou de Petite Marie sur sa joue mais il resta de marbre, du moins en apparence, car il sentit son coeur battre plus fort à ce contact sur sa joue.

- Oui, le moment est venu Petite Marie. Je révèlerai à Enya votre transformation, si vous le voulez bien !! Petite Marie, une fois transformée, voudriez-vous rester auprès de moi, à voleter de temps en temps si vous voulez mais revenir aussi vous percher sur mon épaule ?

Il restait encore quelques minutes avant la transformation de Petite Marie et Mardil espéra que la jeune femme aurait le temps de répondre avant de devenir une colombe.

"Ne vous inquietez pas, Mardil. Je crois qu'avant tout, je vais aller dormir, je suis très fatiguée et la nuit a été longue. Si vous voulez, je pourrais dormir dans votre sac à l'abri."

Marie avait quelques larmes aux yeux, elle était triste de ne plus pouvoir parler à Mardil pendant au moins toute une journée. Mais elle savait que le jeune Elfe n'allait pas le laisser tomber, surtout pas. Elle lui fit un sourire radieux et bientôt, la lumière du soleil apparût. Et à brûle-pourpoint, Maris était redevenue une colombe, laissant tous ses vêtements traînés sur le sol.

Mardil ramassa les vêtements de la jeune femme qui avait pris sa forme animale. Cela lui fit tout bizarre de voir à ses pieds une splendide colombe blanche et non plus une belle Humaine dont il était en train de tomber amoureux, même s'il ne voulait pas le reconnaître. Il la prit dans ses mains, déposa un baiser sur les joues de la colombe, à l'emplacement des joues de la jeune femme. Chose qu'il n'avait pas osé faire sous la forme humaine de la jeune femme. Puis il regarda comment allait sa blessure, datant du jour précédent. Il vit qu'elle s'était refermée. Il mit la colombe sur son épaule gauche et rejoignit Enya dans la cuisine, auprès de qui il s'excusa et expliqua la situation.

Marie était perchée sur l'épaule de Mardil et se sentait là où elle se trouvait. Elle roucoula en voyant Enya qui écoutait Mardil parler et lui expliquer la situation. Maintenant, la seule chose qui lui importait, c'était de se reposer un peu car la nuit avait été longue et en plus, elle n'avait pas trop envie de s'éloigner de cet Elfe si séduisant qui savait s'occuper d'elle.

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Quand Mardil eut fini son explication, Enya sourit.

- Je comprends maintenant Mardil, pourquoi vous sembliez ainsi préoccupé tout à l'heure, et pourquoi Petite Marie a quitté précipitamment la cuisine, afin de vous rejoindre. Ainsi, notre chère amie se transforme en colombe durant le jour. La pauvre !! Ce ne doit pas être facile pour elle !! Heureusement que vous avez fait sa connaissance, Mardil, ça aidera certainement Petite Marie à surmonter ce qu'elle vit chaque jour. Quant à moi, je ferai tout mon possible pour l'aider aussi.

Enya avait parlé à Mardil uniquement. Elle ne savait pas si Petite Marie pouvait comprendre les paroles humaines, sous sa forme de colombe. La jeune fille pensa subitement à quelque chose. Il fallait qu'elle explique à Khan que la colombe n'était pas une ennemie. Elle se leva donc et alla auprès de son tigre qui était sur ses pattes, et semblait à l'affut en regardant la colombe. Il était apparemment temps de tranquilliser Khan, ce que fit Enya. Le tigre s'apaisa aussitôt, se remit en position couchée et continua de veiller sur sa maîtresse.

Marie était soulagée que Khan ne la considérait pas comme une ennemie sous sa forme de colombe. Elle roucoula puis se sentant fatiguée, elle avait envie de s'endormir au moins un peu. Alors pour se faire comprendre, elle commença à fermer les yeux sur l'épaule de Mardil tout en espérant que Enya la verrait ainsi.

Mardil tourna les yeux vers Petite Marie et vit que celle-ci s'endormait. Il se leva doucement, sourit à Enya et lui dit :

- Enya, merci pour votre accueil. Pensez à bien donner la potion à votre mère tout à l'heure. Là, je pense qu'elle doit encore dormir mais quand elle se réveillera, pensez à le faire. Quant à moi, je vais m'en retourner chez moi avec Petite Marie sous sa forme de colombe et dormir un peu, car je me rends compte que je suis fatigué, de ne pas avoir dormi de la nuit. Et je pense que vous devez l'être aussi, Enya.

La jeune fille sourit, et dit qu'elle l'était en effet un peu mais qu'elle était aussi habituée à passer des nuits blanches de temps en temps. Elle remercia à son tour Mardil d'avoir pu soigné sa mère. Et ensuite, dans un dernier au revoir, Mardil quitta la maison d'Enya avec Petite Marie, en train de dormir, sur son épaule.

(hj : suite dans la maison de Mardil dans la forêt de Chicots)

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