Le jardin-terasse du château

Mardil avait donc quitté le bureau du Roi puis s'était retrouvé dans les couloirs. Il n'avait aucune idée de l'endroit où pouvait se trouver le jardin du château mais il n'avait pas osé demander au Roi pour plusieurs raisons : il ne voulait pas passer pour quelqu'un de ridicule et puis Mardil avait le sens de l'orientation puis le pouvoir de sentir la nature. Il se fia donc à ces deux choses-là pour trouver le jardin, ce qu'il ne tarda pas à faire. Une fois dans le jardin du château, il posa son carquois, sa ceinture, son épée à ses côtés, s'assit en tailleur et se mit à méditer. Il sentit rapidement que la nature avait l'air de se sentir mieux qu'à son arrivée. Quelque chose avait donc changé mais il fallait qu'il se concentre encore plus pour savoir en quoi consistait ce changement.

*"Le serpent est mort, se dit-il au bout d'un moment. C'est une bonne chose cela."*

Mais Mardil sentait aussi que quelque chose d'autre se préparait pourtant !! Il ne pouvait pas dire quoi mais il sentait que la nature n'avait pas retrouvé sa quiétude et qu'elle n'était pas prête de la retrouver pour l'instant. Mardil resta encore quelques minutes dans cette position. Mardil ne sentait plus rien de plus maintenant. Il se leva donc et rejoignit le burau du roi.

Le groupe composé de quatre personnes dont le Roi Richard Midiazot arrivèrent sur le lieu du repas. Une grande table avait été intallée sur la terrasse verdoyante, une partie à l'ombre, une partie au soleil. Elenwë attendit que son père s'assoit en premier, à la place qu'il désirait prendre puis elle s'assiérait en second. Elle espérait que Lix s'assiérait ensuite à côté d'elle et Mardil s'assiérait ensuite à une place, peut-être pas loin du Roi ? Et quand Thierry et Luria arriveraient, eux aussi devraient prendre place.

Lix était émerveillé ; la terrasse dans laquelle il se trouvait était une merveille de l'architecture crépusculienne. Comment avait-il pu manquer toutes ces belles choses ? La silhouette d'Elenwë luisait à l'éclat du soleil et elle rayonnait comme une splendide fée. Puis il s'approcha de cette dernière, s'installa à ses côtés et lui murmura à l'oreille :

"C'est vraiment magnifique chez vous, Gente Damoiselle. Je n'ai jamais vu de si belles choses."

Luria et Thierry arrivèrent il se trouvait déja à l'endroit où le Roi les avaient conviés ce dernier lui meme et sa fille .0 Deux autre individus étaient présents également mais Luria ne les conaissait pas, un des deux était un elfe apparemment et l'autre un humain . Ils étaient déja tous assis. Luria allait faire de meme. Elle s'assit sur une chaise près de l'humain qui lui était encore inconnu. Elle admira un peu autour d'elle la beauté du paysage et de la terrasse .

Le Roi sourit en voyant Thierry et Luria arriver à la terrasse. Il la vit s'asseoir au côté de Lix, le nouvel ami de sa fille adoptive. Et, à propos de ce dernier, il avait la sensation que ce jeune homme plaisait beaucoup à Elenwë. Et d'ailleurs, celle-ci se sentait heureuse que le visiteur vienne s'asseoir près d'elle. Tandis que Mardil, lui, était assis à la droite du Roi.

Elenwë sourit à Lix qui venait de lui dire quelque chose d'agréable à entendre puis elle pencha la tête pour parler à Luria qui venait d'arriver et de s'asseoir à côté de Lix qui se trouvait donc entre Elenwë et Luria. Thierry, quant à lui, était assis à côté de Luria aussi.

- Luria, je te présente Lix, que j'ai rencontré sur la plage et qui m'a sauvé d'un serpent qui allait m'attaquer. Et à côté de mon père, il y a Mardil Voronwë qui est apparememnt venu proposer ses services à mon père mais je ne le connais pas beaucoup.

Le Roi se leva soudain, surprenant tous les convives qui étaient en train de se parler entre eux. Levant la main, il incita à ce que tout le monde se taise. Des yeux il balaya la terrasse avant que de prononcer un discours :

"Cher amis, c’est avec joie que je vous reçois aujourd’hui dans ma demeure et je vous remercie à tous d’avoir accepter mon invitation. J’espère que vous profiterez de ce petit moment agréable en ma modeste compagnie. Aussi vous goûterez aux divers plats de notre cuisine locale dont la saveur, parfois douce, parfois épicée, a su infuser du plaisir à langue de tout être humain. Cependant, je vous préviens que certains sont très épicés, si vous ne supportez pas le goût du bon piment Crépusculien. Les fruits, en revanche, sont très sucrés. Mais je suis certain que vous aimerez ce festin que je vous offre."

Elenwë sourit au petit discours de son père. Elle était contente qu'il ait organisé cela, ça allait permettre à certains de ses sujets de se connaître mieux et de passer un bon moment, du moins elle l'espérait. En ce qui concerne la nourriture de l'Île, elle avait eu du mal à s'y faire au départ mais maintenant, elle adorait et ça allait peut-être être ainsi pour les autres convives.

La cuisine épicée ? Tiens, voilà une bonne idée ! Il n'avait jamais su ce que c'était la cuisine épicée et se demandait si le goût le satisferait. Et puis, il aimait beaucoup les plats crépusculiens ; certains racontaient que c'était un des meilleures plats au monde. Avec discretion, il posa sa main sur celle d'Elenwë et la douceur de sa peau donna quelques frissons à Lix. Puis, il attendit avec impatience la suite du discours du Roi.

Elenwë sentit que Lix posait sa main sur la sienne, ce qui la fit un peu frissonner. Elle se tourna vers lui, lui sourit tendrement puis reporta son attention sur son père. Lix avait toujours sa main sur la sienne. La jeune Elfe se demandait comment il allait réagir s'il voyait le jeune homme tenant par la main celle de sa fille. Il espérait qu'il n'allait pas s'énerver et foutre dehors Lix car Elenwë ne le supporterait pas.

Le Roi s'interrogea pendant un moment en voyant que le jeune homme assis à côté de sa chère fille, lui tenait la main. C'était étrange de voir ce qui se passait entre eux. Etait-elle tombée amoureuse ? Après tout, ce n'était plus une petite fille à son papa, mais une jeune demoiselle ravissante qui plaisait à tant d'hommes. Devait-il se montrer fier d'elle ? Devait-il se lever, foutre le jeune homme homme dehors ? Non. Il faut mieux éviter cela, sinon ce serait la guerre entre sa fille adorée et lui. Il ne supporterait pas cela.

Mardil était installé à côté du Roi et il était content de cet honneur que lui avait fait le Roi, ainsi que de l'avoir invité. Il allait le remercier de lui faire autant confiance, et de l'invitation au repas quand une colombe se posa sur lui, sur son épaule. Elle avait l'air d'avoir fait une assez longue course et semblait fatiguée, elle était même légèrement blessée. Il la prit dans ses mains, regarda ses yeux et il comprit qu'il y avait quelque chose de spécial en elle. Mais pour arriver à tout saisir, il devait s'éloigner temporairement tout seul.

- Majesté, je vous prie de m'excuser mais il faut que je m'éloigne temporairement avec la colombe que vous voyez dans mes mains. Elle a besoin d'un peu de soins et également de me confier quelque chose.

Mardil espérait que la requête du Roi allait être acceptée car la nuit approchait petit à petit, et il sentait qu'il y avait urgence pour la colombe.

Elenwë avait senti le regard de son père posé sur elle, il se doutait du dilemme qu'il y avai en lui, en voyant la main de Lix posée sur la sienne. Mais il semblait ne pas avoir l'intention de mettre Lix à la porte. Cependant, Elenwë se promit de parler de Lix à son père dès qu'elle le pourrait. Puis elle vit une magnifique colombe arriver et se poser sur Mardil puis Mardil avait dit qu'il devait se retirer un moment avec la colombe. Il attendait maintenant l'autorisation du Roi pour s'éloigner un peu avec le magnifique oiseau.

Lix sentait que quelque chose était en train de se passer devant ses yeux. Tout d'abord, il avait remarqué que le père d'Elenwë avait une sensation étrange lorsque celui-ci s'aperçut que Lix avait posé sa main sur celle de sa fille chérie. Un combat, au fond de la conscience du Roi, avait eu lieu. Peut-être le jetterait-il dehors ! Mais, le Roi s'était vite rattrappé. Lix savait que le Roi aimait sa fille et que celui-ci devait accepter un jour que Elenwë rencontrerait l'homme de sa vie. Et Lix aurait aimé l'être. Ensuite, il y eut une colombe. Une belle colombe blanche qui attira tous les regards. La princesse en fut enchantée. La colombe était blessée et son instinct affirmait que cette blessure était dûe par une personne qui cherchait à la blesser. Lix en était désolée pour ce bel oiseau qui s'était posé sur l'épaule de Mardil.

Marie était épuisée. Le nombre de kilomètre qu'elle avait parcouru lui avait énormément fatiguée. Dès qu'elle avait aperçu la terrasse où le Roi et ses convives étaient réunis, elle se dit soudain qu'elle avait eu de la chance. Un Elfe, parmi eux pouvait s'occuper d'elle. Elle en était certaine. Et en plus, il avait l'air beau, il avait l'air sûr de lui. Marie pouvait se confier à lui en toute complicité. C'est ce que son coeur affirmait. C'est elle qu'elle se posa sur l'épaule de cet Elfe charmant en pensant en espèrant que celui-ci l'entende :

"S'il vous plaît, Monsieur. Aidez-moi, je suis blessée et dans quelques minutes, je vais prendre l'apparence d'un humain."

Et elle l'avait l'impression que l'Elfe l'avait entendue, avait lu dans ses pensées. Peut-être q'une nouvelle vie allait commencer pour elle.

(hj : bon, je fais approuver Richard pour la requête de Mardil car il y a urgence pour Marie là Wink

lol)

Le Roi approuva pour que Mardil aille dans un coin un peu à l'écart afin de soigner la colombe. Mardil se leva alors, s'inclina devant le Roi, le remercia. La colombe lui avait en plus dit par la pensée qu'elle allait bientôt se transformer en humaine. Mardil avait ressenti qu'il y avait quelque chose de particulier avec cette colombe. Maintenant, il savait ce que c'était. Il la prit donc doucement dans ses mains et s'éloigna dans un coin à l'écart avec elle.

(Hj : suite dans un coin à l'écart Petite Marie)

Le Roi se sentait un peu triste que son ami, Mardil, était parti soigner la jolie colombe blanche. Maintenant, il n'avait plus personne avec qui parler. Il se sentait vieux dans un monde de jeune où la guerre éclaterait bientôt entre les forces du Mal. Il pensa à sa fille Elenwë qui était tombée amoureuse de cet homme assis à ses côtés puis à Thierry qu'il considérait comme son propre fils. Ces deux êtres chers, il aurait aimé les protéger de toute menace éventuelle. Les serveurs apportèrent les plats et ils mangèrent librement.

Elenwë regarda son père après le départ de Mardil, elle sentit qu'il était un peu triste que celui qu'il semblait considérer comme son ami soit parti. La jeune fille sourit à son père gentiment, pour le rassurer.

- Papa, parle-moi un peu plus de ce Mardil, si tu veux bien. Je ne l'avais encore jamas vu par ici.

Les plats étaient maintenant servis, Elenwë commença à manger un des nombreux plats exotiques présent sur la table.

Le Roi fut un peu soulagé de voir sa fille s'intéresser un peu à lui dans ces moments là où il se sentait un peu seul et un peu perdu. Il lui raconta donc qui était Mardil.

"Mardil est un Haut-Elfe que je viens de rencontrer il y a quelques heures à peine. D'après ce qu'il m'a expliqué, il arrive à percevoir ce que révèle la Mère Nature. C'est un peu grâce à lui tout à l'heure que j'ai appris, malgré le courrier du Marquis, qu'il se passait quelque chose de très grave sur notre île bienveillante. Et quand j'ai entendu ce qu'il venait de me dire, je me suis inquiété pour toi. J'ai cru que quelque chose allait t'arriver. Et je peux remercier au Créateur de t'avoir épargner la souffrance et la mort."

Le Roi regardait Lix à présent. D'ailleurs, c'est grâce à ce jeune homme dont il ignorait tout sur lui que sa fille était toujours en vie. Lui qui serrait les mains de sa fille dans les siennes. Cela lui faisait étrange de voir cela.

Elenwë sourit à son père, elle se doutait que ça lui faisait bizarre de la sentir aussi proche de Lix, à qui elle devait la vie.

- D'accord. Le peu que j'ai pu voir de Mardil me fait penser que c'est quelqu'un de bien, et puis, c'est un Elfe comme moi, mais pas de la même race par contre, du moins pas tout à fait, vu que moi, je suis demi-elfe aquatique, demi haut-elfe. Tu sais, tout à l'heure, sur la plage, ce qui est bête, c'est que je n'ai même pensé à me servir de mes pouvoirs u de mon habileté à l'arc, pour neutraliser ce serpent. Heureusement Lix m'a entendu et s'est tout de suite porté à mon secours.

Après avoir dit cela, Elenwë sourit se tourna vers Lix et lui sourit tendrement.

"Je comprends, ma chérie que ce serpent t'ait effrayé à ce point. Et je remercie au Créateurd'avoir mis sur ton chemin Lix. J'espère qu'il te rendra heureuse et t'épanouira encore plus, vu qu'à mes yeux tu me sembles déjà bien mûre."

Puis il se tourna vers Lix, le regarda puis lui sourit également avant de s'adresser à nouveau à sa fille:

"Comment a t-il fait pour réussir à te sauver, si tu veux bien me le raconter ?"

- Oui, papa, je veux bien.

Elenwë, avant de commencer son récit, se retourna vers Thierry et Luria. Elle espérait que ça n'allait pas embêter la jeune nymphe qu'elle raconte cela. Puis voyant qu'elle ne disait rien, Elenwë allait se mettre à parler mais tout d'un coup, elle pensa qu'elle ne savait pas si Lix serait d'accord pour qu'elle dise qu'il parlait la langue des Serpents, car on attribuait souvent cela à ceux des Forces du Mal et la jeune Elfe ne voulait pas que l'on juge mal celui qu'elle aimait, car il savait qu'il était quelqu'un de bon.

Luria avait salué d'un signe de tete Mardil et Lix quand Elenwe lui avait présenté ces deux inconnus. Elle avait écouté attentivement la conversation entre le roi et sa fille sans intervenir bien qu'elle était à deux doigts de dire ce qu'elle pensait sur l'évenement grave qui se passait quelque part sur cette ile mais elle se retint ne voulant pas provoquer une nouvelle dispute. Elenwe s'était tourné vers Luria lorsqu'elle allait raconter son récit à propos de l'humain qui l'aurait sauvé et qui en ce moment meme lui tenait la main. Elle n'avait rien répondu signifiant clairement qu'elle n'avait pas d'objection à faire meme se demandant pourquoi elle tenait à savoir si cela allait l'embéter. Meme si elle n'avait pas encore entendu toute l'histoire elle se doutait que ce qu'avait fait Lix semblait admirable mais Luria n'avait aucune raison de lui faire confiance elle se méfiait de lui.

Sentant que Luria ne s'opposait pas à ce qu'elle raconte son récit, et pareil pour Thierry, Elenwë se tourna vers Lix, en le regardant d'un air de dire : "Est-ce que je peux tout dire ou pas ?" Car elle ne savait pas si Lix était d'accord pour qu'elle dise qu'il avait neutralisé le serpent en parlant leur langage. Elle attendit donc qu'il lui fasse un signe ou quelque chose comme quoi ça le dérangeait ou pas.

Lix se leva soudain ; il savait qu'on pensait de lui, il savait que si il disait qu'il parlait la langue des serpents, le Roi le mettrait dehors à coup de pied dans le derrière. Il savait aussi ce que Luria pensait de lui à cet instant-là. D'ailleurs, cette dernière se méfiait de lui. Et puis, aussi, elle se méfiait de tout le monde dans cette terrasse. Il arrivait à percevoir chez cette nymphe - car il savait que c'était une nymphe - une certaine froideur et une certaine dureté.

Mais il ne pouvait garder le silence. Mentir ne servait à rien. La vérité se découvrirait un jour ou l'autre. Il se décida donc à parler à la place d'Elenwë d'une voix calme, bien qu'il fût un peu angoissé :

"J'ai réussi à sauver votre fille, votre Majesté, parce que je parle courament la langue des serpents. Je sais ce que tout le pense de cette langue, on l'associe au force du Mal. On croit que ce qui la pratique sont des assassins, des mages noirs. Or, si j'en étais un réellement, depuis longtemps, j'aurais livré votre fille au Seigneur des Ténèbres. Et tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai pu faire, c'est d'avoir pu la sauver de ce serpent vénimeux. Alors, je vous dis, Majesté, parler le langage des serpents peut se révéler parfois utile, même pour les gens nobles et honnêtes.

Lix s'assit puis attendit la réaction des autres. Si le Roi devait le capturer, il ne se laisserait pas faire. Il s'en irait par la force, comme il l'a toujours fait auparavant. Donc il attendit ce que Elenwë et le Roi penser de lui.

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