la lumière du soleil blanc

Invité

Dans la cour du roi les gens essayaient de caresser n animal étrange : une superbe jument à la tête racée et au poil blanc neige. Sous cette douce parure les muscles de la bête étaient raidis et son cou tendu. Ses deux grandes ailes repliées sur elle, Tenelka se cabrait pour éviter la bande de curieux. Devenue sauvage à cause de son instinct la jeune jument ne semblait pas se rappeler qu'elle avait été elfe avant. C'est ce pourquoi elle voulait " parler" au roi ...trouver une solution, et surtout un "emploi". Elle en avait assez d'errer, elle voulait retrouver la compagnie des siens même si elle en avait peur à présent.

Un long hénissement se fit entendre, suivit d'une voix douce dans les esprits de chacun

<j'attends le roi >

Un garde s'approcha du cheval blanc et admira sa blancheur immaculée. Il eut soudain envie de le caresser et de monter sur son dos. Alors qu'il s'apprêtait à le faire, une voix douce se fit entendre au fond de lui même, lui disant qu'elle voulait voir le roi, et pensant qu'il devenait fou, il s'écria comme un dingue :

"Qui est là ? Il y a quelqu'un ? Qui me parle ?"

Invité

<c'est moi la créature que tu regardes qui te parles>

Tenelka tourna son regard bleu vers lui et agita ses longues ailes blanches qui chatoyaient au soleil

< allons cela t'étonnes-t-il qu'un cheval ailé te parles par la pensée >

le garde put entendre un rire cristallin et pur à la suite de sa voix douce. Juste avant tout le monde avait entendu la voix de la jument...mais cette fois seul le garde entendit, car Tenelka était capable de choisir à qui "parler" dans son langage

Pour prouver que c'était elle Tenelka gratta le sol du sabot et se cabra à demi, avant de poser son regard bleu sage et tranquille dans celui de son interlocuteur

Le garde regarda l'animal, les yeux ronds, surpris qu'un animal puisse transmettre ses pensées à un être humain. Ne sachant pas quoi dire ni quoi répondre, il continua à contempla son pelage blanc. Qu'il était vraiment beau ! se dit-il.

"Vous voulez voir qui ? s'enquit-il en se demandant si les autres alentour ne le prendraient pas pour un fou en le voyant parler avec un animal. Le Roi, c'est bien cela ?"

Celui qui posséderait ce beau cheval deviendrait à coup sûr un homme très puissant.

Invité

La jument approcha son fin museau de l'homme. Les autres ayant l'air surprit que l'animal se laisse approcher

<Oui vous avez compris, je veux voir le roi >

Cependant quand le garde essaya de poser la main sur son encolure arquée la jument fit un demi-tour sur ses postérieurs et s'éloigna un peu, avant de consentir à revenir vers l'homme, secouant sa longue crinière ondulée. Elle posa ses sabots avant sur le sol fermement puis laissa reposer l'une de ses pattes arrière dans une attitude d'attente. Sa queue touchant presque Terre effectuait des mouvements nerveux. Son attitude n'était pas offensive, bien qu'elle reste extrêmement méfiante.

<C'est important>

signifia la voix, douce mais plus ferme

Le garde hocha la tête, signe qu'il avait compris que la créature désirait voir le Roi. Mais il ne s'arrêta pas là, car cheval intelligent ou pas, les règles du château étaient très strictes :

"Le Roi est occupée. Et pour le voir, vous devez me dire votre nom, s'il vous plaît. Question de sécurité."

Cet animal qu'il voyait demeurait vraiment étrange, bien qu'il fût très beau et féérique. On avait l'impression qu'il se comportait comme un être humain et non comme un animal. Et si c'était un sorcier qui avait l'intetnion d'assassiner le Roi. Possible ! Mais le château ne dormait jamais, même la nuit.

Invité

Le charrisme de la jument agissait, il était naturel de part son âme pure. Sentant qu'elle devait en plus de son nom donner des explications elle s'approcha en hochant la tête.

<Je m'appelle Tenelka, je suis une elfe à l'origine. Un sort fut jeté pour maudire ma famille mais, ce ne fut pas en monstre que je fus changée... L'histoire de ma famille est connue, sans doute, comprendrez vous mieux si je vous parle de la légende qui s'est tissée autour et que l'on nomme le soleil blanc ? >

Le soleil blanc n'était autre qu"elle-même. La légende ne disait pas en quoi elle s'était transformé..mais on eut dit que sa beauté physique égalait celle de son coeur, et que l'amour qu'elle portait à sa naissance, changea le sort. Certains la crurent changée en fontaine, d'autre en chat ou félin blanc

Le garde ne comprenait pas trop aux histoires d'Elfes, de magie ou de sorcellerie. A vrai dire, il s'en moquait un peu. Parce que tout cela l'effrayait. Seul le Roi connaissait la magie, bien qu'il n'eût rien d'un magicien.

"Bien ! Passez, je vous en prie. A l'intérieur du château, le roi s'occupera de vous."

Il lui céda le passage. Ah ces magiciens ! Comment pouvaient-ils se mettre dans une sale affaire ? Franchement ! Les ressembler ne le réjouissait vraiment pas du tout.

Invité

La belle jument trotta jusque dans l'entrée et esquissa un geste gracieux de la tête pour remercier le garde, elle passa près de lui, le frôlant de sa douce fourrure. Elle passa ensuite plusieurs portes, ne faisant pas fi de ceux qui voulaient l'arrêter , son regard bleu semblait avoir enfin reussi à reunir le ciel et la mer (couleur des yeux quoi ^^) ...éléments séparés peut-être à cause de quelque dispute. Il lui suffisait de regarder intensément la personne, et cette dernière hébétée la laissait passer. Neamoins le roi sû trouver curieux d'entdre trotter un cheval près de son appartement

"Oh là ! Eh, c'est quoi ce cheval ! Qui l'a laissé entrer. Il va salir les dalles avec ses sabots, beugla un garde dans le couloir. Bon sang ! Alfred, va quérir le Roi, s'il te plaît. Je crois qu'un intrus assez spécial vient de pénétrer dans les couloirs du château.

Ce dernier, comme un fou, se précipita vers le salon où était le Roi pendant le garde essayait d'arrêter le cheval blanc dans son mouvement.

"Arrête-toi, stupide animal. Tu vas effrayer tout le monde,"s'écria t-il en se plaçant juste devant lui, les bras écartés, ne crayant pas de se faire propulser par un coup de sabot.

Invité

Tenelka poussa un long hennissement, elle se cabra mais ne toucha pas le garde, c'était le fait d'être bloquée dans les vouloirs qui la gênait, les courbes finement dessinées de son dos se détendirent tandis que ses grandes ailes blanches de déployèrent sur toutes leur envergure. Dans cette attitude la jument ne faisait même pas peur, elle attirait....se maintenant cabré en battant graccieusement de ses deux ailes avec une lenteur majestueuse. Découvrant son poitrail musclé mais doux et ses pattes fines et élancées. La courbe de son encolure arquée lui donnait majesté et grâce, tandis que sa crinière retombait sur les muscles de son cou .

<Je dois le voir s'il vous plait, je ne suis pas un cheval comme un autre>

Tenelka ne retombait toujours pas au sol

Le roi traversa le couloir en suivant Alfred. Décidément, si tout le monde désirait le voir, il n'aurait plus jamais de temps libre. Franchement, à force de courir dans tous les sens, il sombrerait dans la fatigue. Il s'approcha de l'endroit où il y avait du bruit. Un cheval hennissait en se cabrant devant le garde. Le roi accourut, inquiet que le garde se fasse blesser. Mais lorsqu'il se rapprocha de lui, il découvrit que c'était la plus belle créature qu'il ait jamais vue. Il se plaça devant l'animal, ordonna au garde de s'éloigner puis, respectueusement, il se mit à genou devant elle.

"Je suis le Roi. Si vous vouliez me voir, je suis tout à vous."

Il savait que les autres, c'est-à-dire les valets, les gardes, devaient être stupéfaits de voir un Roi s'agenouiller devant un cheval.

Invité

Tenelka retomba à terre et recoucha ses ailes sur son dos

<Roi ne vous agenouillez-donc pas devant la simple elfe que je fus...vous qui êtes cultivé vous avez sans doute entendu parler de la légende du soleil blanc ..je susi celle que l'on croyait devenue chat blanc ou fontaine éternelle>

La jument plia sa patte droite avant et la posa sur l'épaule de l'homme avec une légèreté étonnante.

<Roi je suis venu te voir ton humilité et simplicité me fait plaisir à voir, car le roi est au service du bonheur des siens ...>

<le roi est celui qui choisit d'être valet des autres>

Elle laissa tomber un moment de silence pour elle et le roi, les autres n'entendant rien de ses paroles. à nouveau après de longues minutes la voix de Tenelka s'éleva dnas l'esprit de l'homme

<ma venue est de nature personnelle, saches que si d'autres attendent avant moi, j'attendrais comme je le dois, je voulais juste savoir..si cela valait la peine, ou , si je devais passer mon chemin. Vois-tu je me mourrais sous la haine et l'egoisme>

Elle montra une de ses épaules encore blessée par le harnachement du homme du village voisin dans la ville de l'hermitage, il avait essayé de la dompté. Tenelka s'était enfuie il y a de cela a peine une heure. Laissant dans son sillage, amertume pour le roi qui ne pouvait plus se repaitre de sa vue. Un peu de sang argenté en coulait encore

"Je connais votre légende, Tenelka. Depuis ma plus tendre enfance, je l'ai entendue mainte fois racontée par ma mère. Le soleil blanc : signe de chaleur et de pureté. Vous êtes la créature la plus belle que j'ai jamais vue."

Le Roi, étant toujours à genou, fixait le regard de la jument puis ensuite la blessure qu'elle avait au flanc. Du sang argenté en ruisselait comme une source lumineuse.

"Le Roi est toujours au service des autres. Les plus faibles ont besoin de lui pour leur redonner de l'espoir. Je suis au pouvoir pour le bonheur des autres et non pour le mien."

Le Roi se remit debout. Puis sourit à la belle créature.

Venez avec moi ! je pourrais trouver quelque chose pour vous soigner. Allons dans mon bureau !"

Le Roi espérait que Andrew s'occuperait de Victoria. Il les voyait si bien ensemble, ces deux-là.

Invité

La jument passa devant les gens au pas, ils se retournaient d'un air surprit

<Roi ne t'inquiètes pas pour ma blessure, elle n'est pas grave, tu portes la lumière en toi, alors je vais aussi te montrer qu'elle existe dehors. Ainsi si tu perds espoir devant la guerre tu te souviendras de cette lumière-là. >

La jument ne se dirigea pas vers le bureau mais dehors, elle passa la porte au pas puis se lnça dans un galop léger et rapide. Elle sauta une barrière et revint vers le roi, là elle s'arrêta pile devant lui et baissa la tête, jusq'a poser son front sur celui du roi

<Montes sur mon dos >

Tenelka avait tant de charisme que le roi s'exécuta, alors dans un froissement d"ailes la jument prit son élan, galoppant par les champs vastes et verts, les fleurs poussant derrière son passage parfois . Elel put aller jusqu'à la mer, le roi ne l'ayant sans doute jamais vu.

Tenelka galoppa jusque sur la grève puis dans leau mais commença a s'envoler, effleurant encore la surface cristalline de ses sabotrs. elle semblait marcher sur l'eau... mais finalement s'éleva dns le ciel. Dans la tête du roi, une brise chantante résonna dans la tête du roi

<Les mots de soie enrobent ta peau nue
Une larme voilier, sur ta joue océan
Les rires d'un enfants comme ton propre chant
La course du soleil... celle du bonheur mis à nu

Naître dans le voile orangé d'Aurore
Prince au midi, que rayonne l'espoir
Le souffle de la vie qui cessera au soir...
Renaîtra demain si on l'attends encore

Une larme sur un cil tarde à tomber
S'accrochant à la vie avec désespoir,
Une autre prendra sa place à cette heure
Larmes ayant pour mère Douceur ou Douleur ?
A toi de choisir petit coeur... d'y croire ....

Au Bonheur !>

en même temps les paysages concernés défilaient , tandis que Tenelka continuait

<une senteur canelle s'instille dans ton âme
Une couleur coquelicot en ton coeur
La brume fait de la terre un ciel qui se pâme
S'envolent à foison les graines soeurs

La brise les berce, quel grand voyage
Frôler l'eau comme on froisse un tissu léger.
Parcourir les berges, courir par les prés
Un souffle les guide vers un nouveau paysage.

Graines soeurs comme des notes de musique...
Leur mélodie est leur coeur qui bat
Solfège de la vie, le simple est magique
Se poser au creux d'un rocher ou en contre-bas

Se poser dans une plaine ou sur mon coeur
Il naîtra de ces graines , des vives fleurs
Sur ton coeur trop léger qui ne tenait à rien
Un petit poids , les racines poussées de ta main...

donnent vie !>

<Roi comprend par là que c'est à toi de croire au bonheur, par le premier poème, par le second...comprends qu'une fois que tu auras choisit de toujours y croire, tu pourras l'enfanter >

A ce moment la jument retrouva le pré, elle attérit galoppant encore un peu puis sauta la barrière et s'arrêta la ou elle était partie, dans les même traces de sabots

Le Roi n'en croyait pas ses yeux ! Il venait de monter sur le dos d'une jument que sa mère lui avait souvent parlé quand il était petit. Le Soleil Blanc faisait des merveilles en galopant dans les champs, les près et sur la grève et s'envolant vers le ciel tel un splendide oiseau. De plus, le poème qu'elle venait de réciter lui mit les larmes aux yeux tant tout cela était beau.

Lorsque tout deux furent de retour au château, le Roi caressa l'encolure de sa monture et n'eut plus envie de se séparer d'elle. Il se demanda tout à coup si le cheval pouvait un jour retrouver sa forme humaine. Si la jument était très belle, la jeune elfe devait rayonner à la lueur du soleil.

"Merci, Tenelka pour ces belles paroles. Jamais je ne les oublierai", avoua t-il en se mettant à genou devant le splendide animal. Mais j'ai si peur pour ma fille et mon fils adoptifs. Si un jour, le mal viendrait à les détruire, j'ignore ce que je deviendrai. J'aimerais tellement protéger tout ceux que j'aiment ainsi que mon peuple. L'ombre peut envahir notre île, même si en moi, je porte la lumière."

Le Roi s'interrompit, le temps de reprendre son souffle.

"Mais je ne laisserai pas mon pire ennemi s'emparer de notre terre. Je combattrai jusqu'à la mort pour préserver la liberté. Quoi qu'il arrive, l'Epée Etoilé est toujours en sécurité sur le Piton Enneigé et servira pour le bien celui qui a le coeur pur."

Puis il sourit à la jument.

Invité

<Peut-être que le roi aura-t-il besoin d'une monture pour aller chercher cette épée quand les temps viendront...pourquoi voudrais-tu m'oublier ? avec ta permission Roi , je souhaiterais vivre ici . La fatigue des voyages et mon errance s'est fait trop longue, mes ailes se languissent d'un peu de repos et mon coeur emballé, aimerait battre plus calmement>

Tenelka posa un genoux de sa patte avant à terre et s'inclina avec bien entendu un peu de mal.

<Suis-je acceptée comme votre sujet Roi ? Je promet de vous servir, tant que vous servirez la lumière >

"Je ne vous oublierai jamais Tenelka. Sois certaine que ta splendeur restera graver dans mon coeur. "

Le roi sourit en caressant toujours l'encolure blanche de sa nouvelle monture et également de sa nouvelle amie qui s'était inclinée également.

"Je défendrai toujours la liberté, même sous la torture, mon amie. Et puis, je te protégerai."

Le Roi planta ses yeux dans ceux de la jument et vit à l'intérieur briller des étoiles, symboles de l'espoir.

"Quant à l'Epée Etoilée, elle ne m'appartient plus, car j'ai demandé à un magicien de jeter un sort dessus : celui dont le coeur est aussi blanc que neige parviendra à arracher de la pierre, l'Epée qui a repoussé le Maître des Ténèbres. Celui qui le possédera deviendra son héritier et détruira les Forces du Mal3 Tout ce que j'espère est qu'un jour mon fils adoptif parviendra à s'en emparer, si il a le coeur pur."

Puis il invita à la créature de se relever.

Invité

<Emmènes-moi là-bas roi, si la légende du soleil blanc est vraie, alors je retirerais lépée pour la donner à ton fils. Cependant elle le brûlera si il n'est pas pur. Saches que personne ne connais ma légende en entier. Si j'ai su rester pure je retirerais l'épée et redeviendrais Elfe, avec le pouvoir de me transformer en cheval ailé à volonté...et même de le rester si finalement je le préfère. Ceci me donnera double possibilité de vie.. mais si je n'ai pas su être pure, à la moindre erreur du passé, l'épée me tuera. Néamoins j'ai besoin d'essayer, car c"est ma légende qui doit continuer>

La jument se releva, secouant ses ailes

<Mais n'es crainte si ton fils est pur, c'est bien lui qui sera son héritier>

"J'aimerais bien me rendre au Piton Enneigé juste pour admirer la splendeur de l'épée. Cependant, ni toi, ni moi n,e devront prendre cette épée, car seule la personne à qui elle est destinée devra l'arracher de ses propres mains. Tant de gens voudront se l'approprier pour défier l'ennemi et sa magie parfois, comme tu dis, peut-être douloureuse. mais elle ne tue pas. Sinon, on me prendrait pour un meurtrier."

Le Roi s'arrêta puis ajouta :

"MAis je pensai que tu préférerai te reposer pour l'instant. Vu que tu as été souvent maltraîtée par des hommes malhonnêtes."

Invité

< Et bien une place à l'écurie me permettrait de dormir un peu, mais tes écuries sont pleines a ce que je vois, ton royaume vit dans l'oppulance, bien des juments doivent donner naissance en ces lieux tranquilles... alors je dormirais dans la cour. Ne t'inquiètes pas pour moi Roi, j'ai bien souvent dormie à la belle étoile>

Pour une fois en confiance la jument se coucha non loin d'un box replia ses ailes blanches sur elle et posa sa tête sur ses pattes repliées. Bientôt le roi put entendre la belle créature sommeiller en toute quiétude

Le roi regarda le belle jumelle blanche dormir dans la cour. Il l'admira même avec un sourire sur le bord des lèvres. Ah là là ! Il faudrait qu'il en parle à Mardil quand celui-ci sera de retour au château. Car lui seul connaît comment annuler un sort.

Puis il s'en alla, la laissa dormir et alla rejoindre Victoria dans le salon.

"Repose-toi bien, mon amie. Je reviendrai te voir tout à l'heure. Je te promets que je trouverai un moyen d'annuler ce mauvais sort."

Le roi était de retour dans la cour du château. Il venait de prendre son petit déjeuner à l'instant même et ensuite, alla rejoindre la jument, Tenelka, qui avait dormi dans le jardin. Il s'approcha d'elle doucement, la regarda dormir sur l'herbe fraîche, blanche comme la neige.

"Tenelka, susurra le roi d'une voix douce. Tu dors encore ?"

Invité

Tenelka releva sa fine tête et tourna une oreille vers la voix qu'elle entendait. Lentement la jument déploya ses longues ailes repliées pour les sécher, et enlever les gouttes de rosées du matins qui s' étaient perdues dans le poil doux et vaporeux comme une nuage

<As-tu besoin de quelque chose ami Roi ?>

fit la voix douce dans la tête du roi, tout en se relevant Tenalka continuait de regarder le roi, plongeant son regard bleu dans celui franc de son nouvel ami

Le Roi arbora un large sourire à la jument blanche et lui fit un petit clin d'oeil amical. Il lui caressa l'encole et aprocha sa tête de son museau d'où le souffle si chaud lui caressait le visage.

"J'aimerais faire une petite ballade en ta compagnie. Voir les splendeurs de notre île et me rendre au village de la Nouvelle. Là-bas vit une jeune fée qui porte le nom d'Enya. Pourrais-tu m'y nener, s'il te plait ?"

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